La clause de liquidation préférentielle est une clause qui protège les investisseurs à défaut des associés et des fondateurs. Il est donc important de bien savoir ce que signifie cette clause et les conséquences qu’elle apporte sur votre entreprise. Définition de la clause de liquidation préférentielle La clause de liquidation préférentielle est une clause qui […]
Trouver son financement pour créer son entreprise
Banque, prêt à taux zéro, financement participatif ou investisseur type business angel : tous les acteurs du financement n’interviennent pas sur tous les projets de création d’entreprise.
Dit autrement, vous ne sollicitez pas le même financeur selon la nature du projet et les sommes demandées. Pour trouver un financement il est important de cibler le bon partenaire potentiel. Cela permet d’éviter de perdre du temps, de l’argent et de l’énergie, mais aussi d’améliorer considérablement vos chances de réussites. De nombreux porteurs de projet limitent leur ressources financières en contactant les partenaires potentiels sans stratégie précise ce qui au final leur fait perdre certaines opportunités.
Les besoins en création d’entreprise et le plan de financement
Dans la majorité des situations, créer son entreprise mobilise des fonds :
- achat de matériel et outillage nécessaires à l’exploitation
- achat d’un fonds de commerce
- achat d’un stock de départ
- achat de licences
- protection de sa marque
- création d’un site Internet
- signature d’un bail professionnel avec avance de loyers
- frais de constitution de société
- frais juridiques de rédaction des statuts et des contrats commerciaux
- …
Les besoins à la création d’entreprise doivent être listés et budgétés. On les retrouve dans le plan de financement. Dans un business plan, le plan de financement est le premier tableau du prévisionnel financier (le prévisionnel financier se compose du plan de financement, du compte de résultat prévisionnel, du tableau de trésorerie prévisionnelle et des différents tableaux annexes).
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Les financements pour créer son entreprise
Les acteurs du financement
Les besoins au démarrage d’une entreprise peuvent grimper très vite. De nombreux entrepreneurs n’ont pas le budget pour s’autofinancer ou encore ne souhaitent pas risquer tout leur apport personnel. Ils font donc appel à d’autres sources de financement.
Les financeurs habituels à la création d’entreprise sont :
- l’investissement interne : apport personnel et apport des associés
- l’investissement externe : société de capital-risque, business angels
- le prêt bancaire
- le prêt à taux zéro
- le financement participatif (crowdfunding, crowdlending, crowdequity)
- la « love money », c’est-à-dire des financements de la part des proches de l’entrepreneur, sous forme de don, de prêt personnel ou d’investissement au capital
Quel financement pour quel projet de création d’entreprise
Tous les financeurs ne financent pas tous les projets ni tous les besoins. Le challenge consiste à solliciter le financement adéquat pour créer son entreprise.
La banque
La banque est susceptible d’accorder un prêt création d’entreprise à condition :
- de la solliciter pour des besoins corporels, amortissables, qu’il est possible de mettre en garantie (matériel et mobilier, outillage, logiciel…)
- d’avoir un apport personnel pour financer soi-même une partie des investissements (généralement 30 à 50 % du plan de financement, au minimum)
Les banques sont historiquement peu enclines à accorder un crédit pour des besoins en trésorerie (frais de communication, achat de stock, frais de déplacement, besoin en fonds de roulement…). Généralement, un plan de financement équilibré montre un apport personnel suffisant pour financer soi-même sa trésorerie avec un financement bancaire équivalent aux besoins corporels.
Le prêt à taux zéro / prêt d’honneur
Le prêt à taux zéro (aussi appelé prêts d’honneur) est proposé par l’organisme France Initiative par le biais de plateformes d’initiative locale. Le prêt d’honneur est un prêt sans taux d’intérêt et accordé à titre personnel. Il complète les fonds propres de l’entrepreneur pour avoir suffisamment d’apport personnel à présenter à la banque dans le cadre d’une demande de prêt. Dans ces conditions, le prêt à taux zéro ne vient jamais financer la totalité du projet. Il intervient en amont d’une demande de prêt bancaire et il est toujours accordé « sous réserve de l’accord de la banque ».
L’investissement externe
Les investisseurs obtiennent des titres financiers en contrepartie de leurs apports au capital d’une société. Ces titres leur octroient plus exactement des pouvoirs en assemblée générale et une rémunération sous forme de dividende en cas de bénéfice. Les investisseurs proviennent de sociétés de capital-risque ou encore de groupes de business angles dans le cadre d’une levée de fonds organisée par le porteur de projet.
En générale l’investissement externe est intéressant pour un projet à fort potentiel (croissance rapide), dont le coût est très élevé et pour lequel un prêt bancaire serait non seulement difficile à obtenir au vu des besoins exprimés et du budget, mais aussi extrêmement lourd à porter pour le modèle économique de l’entreprise : besoin en développement informatique, recherche et développement, frais de communication à l’international…
Le financement participatif
Le financement participatif représente le financement d’un projet par le grand public, par le biais d’une plateforme dédiée. On parle aussi de crowdfunding, signifiant « financement par les foules ». Ici, l’entrepreneur profite de la caisse de résonance d’Internet pour mobiliser de très nombreuses personnes à hauteur de petites sommes (don en contrepartie d’un cadeau à partir de 5 €, par exemple). Le crowdfunding peut aussi prendre la forme d’une précommande auprès de l’entrepreneur.
Le crowdfunding permet rarement de financer la totalité d’un projet. Il peut venir en complément d’un prêt bancaire ou d’autres financements pour répondre à un besoin spécifique : le plan de communication au démarrage, par exemple, pour lancer un nouveau produit dans le cadre du développement de l’entreprise, etc.
Dans les faits, le crowdfunding a rencontré un tel succès qu’il s’est décliné :
- en crowdlending, soit le prêt entre particuliers, comprenant un taux d’intérêt et une durée de remboursement
- en crowdequity, soit l’investissement au capital par des particuliers, en contrepartie de titres financiers.
Le microcrédit
Pour des projets nécessitant peu d’investissements au démarrage et pour les porteurs de projets qui n’ont aucun apport personnel ou qui sont en difficulté bancaire, l’ADIE (Association pour le Droit à l’Initiative Economique) propose un micro crédit jusqu’à 10 000 € ou encore des aides pour acheter un véhicule ou passer le permis dans le cadre d’un projet entrepreneurial.
Le montage financier pour trouver ses financements
Faire un montage financier signifie budgéter son projet de création d’entreprise dans un plan de financement :
- lister les besoins et les montants (sans oublier d’ajouter une ligne pour le besoin en trésorerie – la trésorerie sert à couvrir les premiers mois d’activité avant de faire suffisamment de chiffre d’affaires pour être rentable)
- identifier les bons financeurs à mobiliser et les montants
N’oubliez pas de lister vos besoins hors taxes puis d’ajouter en bas du plan de financement le total de la TVA que cela représente. Sauf auto-entreprise et micro-entreprise, ce total de TVA viendra en déduction ou en crédit de TVA une fois l’activité créée, c’est pourquoi il est nécessaire de le faire apparaître dans une ligne séparée du plan de financement.
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