Introduction

Une chose est sûre : la pandémie de Covid n’a pas eu qu’un effet proprement sanitaire, elle a aussi bouleversé le monde du travail et transformé les attentes des salariés. Le rapport de force entre l’employeur et l’employé (ou le candidat au recrutement) s’est renversé au profit du second, et ce basculement ne doit surtout pas être pris à la légère par les entreprises si elles veulent : 1) attirer de nouveaux talents, mais aussi 2) fidéliser leurs collaborateurs et réduire le turnover. Quelles sont ces nouvelles attentes des salariés et comment y répondre efficacement ? En voici trois exemples.

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Des bureaux comme lieux de vie à part entière

Dans un contexte de développement du télétravail et du travail hybride (voir plus bas), le rapport des employés avec leur espace professionnel a beaucoup évolué. Les bureaux deviennent des lieux de vie à part entière où l’on tisse des liens et où l’on s’épanouit, et pas seulement des espaces où l’on exerce un métier. Ce n’est pas un hasard si l’on parle désormais d’ « expérience du lieu de travail » : une notion qui met en valeur l’importance du bien-être et des relations entre les personnes.

Bien sûr, la qualité des espaces elle-même doit être prise en compte : la quantité de lumière naturelle, le décloisonnement des postes de travail, la température, la réduction des nuisances (notamment sonores), l’accès à des espaces extérieurs pour se détendre et échanger. Mais il y a aussi toute une dimension de services à intégrer à la réflexion, comme le fait de proposer des activités physiques (salle de sport, cours de gym ou de yoga…), de prévoir des lieux dédiés au repos ou de favoriser l’accès à la culture (avec, pourquoi pas, une bibliothèque insitu).

Une bonne manière de répondre aux nouvelles exigences des salariés en matière de bureaux consiste à travailler en collaboration avec un conseil en immobilier d’entreprise comme Alex Bolton, de manière à trouver des lieux de travail adaptés à ces besoins.

Une plus grande flexibilité dans les modes de travail

La crise sanitaire a mis le télétravail sur le devant de la scène, et de nombreux salariés ont trouvé là une forme d’équilibre. Face à des entreprises qui aspirent à revenir au monde d’avant, au prétexte que cela nuirait aux performances et à la culture de groupe, nombreux sont les employés et les candidats qui refusent tout net le 100 % présentiel. En particulier parmi les jeunes : ils sont une majorité (52%) à souhaiter au minimum du télétravail partiel, comme le montre la 3e édition du Baromètre Macif et Fondation Jean-Jaurès 2023. Pour bien faire, l’entreprise peut proposer des jours de travail à distance ou favoriser le travail hybride, en s’adaptant aux besoins des salariés au cas par cas.

Ce qui est vrai pour le télétravail l’est aussi pour les horaires ou pour le temps travaillé. Les collaborateurs sont sensibles aux innovations sociales relatives à l’emploi, à l’image de la semaine de quatre jours (le fait d’effectuer le même nombre d’heures, mais sur quatre jours au lieu de cinq). Une façon d’atteindre un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle, mais aussi de bénéficier de plus d’autonomie.

La valorisation du travail et la quête de sens

L’impact psychologique de la reconnaissance au travail est significatif : celle-ci influe sur le bien-être, la satisfaction et la motivation des salariés, qui veulent se sentir soutenus et obtenir des feedbacks positifs lorsqu’ils font bien les choses – et pas seulement des feedbacks négatifs quand ils sont en situation d’échec dans la conduite d’une mission. Il est vrai qu’en France, la « culture de la note » propre à l’école s’est propagée dans toutes les sphères de la société, y compris au travail, avec des conséquences dramatiques surlemoraldesemployés.

Il y a une autre facette à cette problématique : celle de la quête de sens. Les salariés cherchent à donner du sens à leur emploi. Ils veulent savoir que leur travail est utile et qu’il produit des résultats tangibles autant que mesurables. À ce titre, il n’est plus rare de quitter un emploi bien rémunéré pour s’orienter vers un métier qui met en valeur la pratique manuelle ou les relations humaines.

Deux phénomènes illustrent ces deux points, le manque de reconnaissance et l’absence de sens. D’abord, le quiet quitting, qui est une forme de « démission silencieuse » : le collaborateur se limite au strict minimum et ne s’implique plus dans son travail. Et le «résentéisme», qui est l’expression d’un ressentiment profond de la part de salariés qui ne sont pas satisfaits de leur emploi sans pouvoir s’offrir le luxe de le quitter, et qui se traduit par une atmosphère conflictuelle.

L’entreprise a donc tout intérêt à s’assurer que les conditions sont réunies pour que ses employés s’épanouissent pleinement dans leur travail : conditions d’exercice, marques de reconnaissance, rémunération, incentives, ou encore perspectives d’évolution.

Ces nouvelles exigences des salariés ne doivent surtout pas entraver la croissance de l’entreprise. Il faut, au contraire, les voir comme autant d’opportunités de bâtir une organisation plus juste,plus saine,plus à l’écoute de ses employés, et plus efficace. Gardez à l’esprit que les collaborateurs les plus heureux sont aussi les plus productifs et les plus impliqués… et qu’une entreprise qui prend soin de ses équipes tend à attirer les meilleurs talents dans son giron !

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Sommaire
  • Des bureaux comme lieux de vie à part entière
  • Une plus grande flexibilité dans les modes de travail
  • La valorisation du travail et la quête de sens
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