Introduction

Dans un environnement entrepreneurial en perpétuelle évolution, choisir la bonne méthodologie pour développer son entreprise est essentiel. Entre les approches traditionnelles, comme la méthode causale, et les méthodes modernes axées sur l’adaptabilité, les entrepreneurs ont souvent du mal à s’y retrouver.

Parmi les approches les plus répandues et adaptées aux environnements incertains, on trouve l’effectuation, le mode agile, le Lean Startup et le Design Thinking. On trouve aussi des méthodes plus spécifiques comme le TRL et le CK.


méthodes entrepreneuriales pour startups

Chacune de ces approches dispose de ses propres caractéristiques, avantages, et inconvénients. Dans cet article, nous allons détailler ces trois approches, comparer leurs points communs et leurs différences, et déterminer dans quels contextes elles sont les plus adaptées.

Quelles sont les méthodes entrepreneuriales pour créer une startup ?

Créer une startup implique d’évoluer dans un environnement incertain. Plusieurs méthodes entrepreneuriales, comme l’Effectuation, le Lean Startup, le Design Thinking, et bien d’autres, proposent des stratégies adaptées, elles ont toutefois des différences importantes. Découvrez celles qui peuvent propulser votre projet vers le succès.

Effectuation

L’effectuation désigne la méthode entrepreneuriale identifiée et formalisée par Saras Sarasvathy. En observant des groupes d’entrepreneur, cette chercheuse américaine s’aperçoit que certains entrepreneurs ne se concentrent pas sur un objectif final précis, mais sur les moyens disponibles dont ils disposent. Ils n’appliquent donc pas la méthode dite causale qui consiste à fixer un objectif, identifier les ressources nécessaires pour l’atteindre puis planifier la démarche pour l’atteindre. En fait, après avoir identifié un besoin, ils partent des ressources dont ils disposent et agissent de manière pragmatique pour l’atteindre.

Ainsi, l’entrepreneur agit en fonction de ce qu’il a sous la main (ses compétences, son réseau, ses ressources) et avance pas à pas. Cette méthode est particulièrement adaptée aux environnements incertains où l’avenir ne peut pas être prédit.

L’effectuation repose sur cinq principes clés :

  1. Démarrer avec ce que l’on a : l’entrepreneur ne va pas chercher l’ensemble des ressources nécessaires pour atteindre son objectif, il va préférer démarrer avec les ressources dont il dispose et avancer en conséquence.
  2. Agir en perte acceptable : l’entrepreneur fixe ce qu’il peut se permettre de perdre à chaque étape. Cela réduit considérablement le risque pris. En fait il maitrise de cette manière le très fort niveau de risque lié à l’incertitude.
  3. Obtenir des engagements : co-construire avec des parties prenantes pour partager les risques. Les parties prenantes aident l’entrepreneur à faire une partie du chemin. Selon les situations l’entrepreneur partageront leurs ressources, leurs objectifs et leurs projets : (compétences, financement, clients, réseau, …).
  4. Tirer parti des surprises : les imprévus sont vus comme des opportunités. Supprimer la planification facilite la capacité d’adaptation. L’entrepreneur peut ainsi être opportun en adaptant son projet et/ou en réalisant des pivots plus ou moins importants.
  5. Créer le contexte : l’entrepreneur façonne le futur en influençant les parties prenantes. Dans environnement incertain, la plupart du temps l’entrepreneur ne connait pas son ou ses clients en tous les cas pas précisément. Il suffit d’interroger les startuppers pour s’en assurer, avant que la traction soit assurée, ils ont tous une diversité de client très importante. Ainsi, parler de marché est prématuré. Il faut donc que les entrepreneurs créent leur marché.

Mode agile

Le mode agile est une méthode de gestion de projet qui favorise la flexibilité et l’adaptabilité.

D’abord développée dans le domaine du développement logiciel, cette approche consiste à travailler par itérations courtes (sprints) afin d’ajuster le projet au fur et à mesure des retours d’information.

La méthode agile prône une approche collaborative avec le client et encourage la remise en question fréquente des hypothèses.

Les principes clés de l’agilité sont :

  1. Itérations rapides.
  2. Collaboration avec le client tout au long du processus.
  3. Flexibilité pour ajuster le projet en fonction des retours.
  4. Priorisation des tâches les plus importantes.

Lean startup

Le Lean Startup, développé par Eric Ries, est une méthode d’entrepreneuriat qui se concentre sur l’expérimentation rapide et le produit minimum viable (MVP).

Ici, l’idée est de développer un produit ou service simplifié, de le tester rapidement sur le marché pour obtenir des retours, et d’ajuster le projet en fonction des résultats. L’objectif est d’éviter le gaspillage de ressources et de valider ou invalider rapidement les hypothèses de départ.

Les piliers du Lean Startup sont :

  1. Créer un MVP : tester une version simplifiée du produit.
  2. Apprendre par itération : ajuster le produit en fonction des retours.
  3. Pivoter si nécessaire : changer radicalement de direction si le marché ne répond pas positivement.

Design Thinking

Le Design Thinking est une approche créative qui se concentre sur la compréhension des besoins des utilisateurs finaux pour concevoir des solutions innovantes. Elle repose sur une démarche empathique pour s’immerger dans l’expérience des utilisateurs, puis développer des solutions centrées sur eux.

Les étapes du Design Thinking sont :

  1. Empathie : Comprendre profondément les utilisateurs.
  2. Définition : Identifier clairement le problème à résoudre.
  3. Idéation : Générer des idées créatives pour répondre au problème.
  4. Prototypage : Construire des prototypes pour tester les idées.
  5. Test : Faire tester le prototype par les utilisateurs et affiner la solution.

Autres méthodes plus spécifiques

TRL (étude du niveau de maturité technologique)

Technology Readiness Levels (TRL) est une méthode utilisée pour évaluer la maturité technologique d’une innovation. Cette approche est souvent utilisée pour les technologies complexes et innovantes, telles que les innovations dans les domaines de l’aéronautique, de l’énergie ou de la biotechnologie.

Les TRL vont de 1 (idée de base, recherche fondamentale) à 9 (technologie prête à être déployée commercialement). Ils permettent de mesurer les progrès réalisés à chaque étape et de savoir quand une technologie est prête pour le marché.

CK (Concept-Connaissance)

La méthode CK (Concept-Knowledge) est un modèle de gestion de l’innovation qui permet de générer des concepts à partir de connaissances existantes et de développer des connaissances nouvelles à partir de ces concepts. Cette approche est particulièrement puissante pour les innovations radicales et pour explorer des territoires inconnus.

Les étapes de la méthode CK :

  1. Espace C (Concept) : Exploration d’un concept à partir d’idées nouvelles.
  2. Espace K (Connaissances) : Utilisation des connaissances existantes pour développer ces concepts.
  3. Interaction entre C et K : La combinaison des deux espaces permet de produire des idées nouvelles et d’explorer des solutions inédites.


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Points communs entre effectuation, mode agile, Lean startup, Design Thinking, TRL et CK

Malgré leurs différences, ces trois approches ont des points communs importants qui les rendent adaptées aux environnements incertains et en évolution rapide.

Le focus sur l’adaptabilité

L’Effectuation, le Lean Startup, le Design Thinking et le Mode Agile encouragent tous une grande flexibilité et adaptabilité. Ces méthodes s’appuient sur des tests, des itérations, et des ajustements pour faire face aux changements du marché ou aux nouveaux besoins des utilisateurs.

En effet, plutôt que de suivre un plan strict et rigide, ces méthodes incitent à s’adapter aux changements et à ajuster en fonction des retours du marché ou des imprévus.

Dans un projet Lean Startup, par exemple, l’entrepreneur développe un MVP et recueille les retours des clients. Si le produit ne répond pas aux attentes du marché, il peut rapidement pivoter en changeant de stratégie.

Pour sa part, le Design Thinking place l’utilisateur au centre de l’innovation et pousse à ajuster la solution en fonction de son expérience et de ses retours.

De la même manière, dans l’effectuation, l’entrepreneur agit en fonction des opportunités qui se présentent, sans plan à long terme fixe.

L’apprentissage rapide et itérations

Toutes ces méthodes sont fondées sur l’apprentissage rapide par l’expérimentation.

L’idée est de tester des hypothèses, d’apprendre des erreurs et d’améliorer le projet à chaque itération.

Dans le mode agile, les équipes de développement travaillent par sprints (courtes périodes de travail), et à la fin de chaque sprint, elles réévaluent le projet en fonction des retours du client. Le lean startup adopte une approche similaire en testant constamment des versions simplifiées du produit pour affiner progressivement son offre.

Ainsi, que ce soit par des sprints agiles, des prototypes de Design Thinking, ou des MVP du Lean Startup, l’idée est de tester, d’apprendre et d’ajuster rapidement l’idée est de travailler par itération avec l’utilisateur final pour apprendre des erreurs et adapter au plus vite la solution à ses attentes.

Dans le cas du TRL, chaque niveau représente une itération supplémentaire dans la maturité technologique, tandis que la méthode CK est un processus itératif entre concepts et connaissances pour générer des innovations radicales.

La minimisation des risques

Un autre point commun à ces méthodes est qu’elle visent toutes à minimiser les risques en prenant des décisions mesurées à chaque étape. Ainsi, l’entrepreneur ne mise jamais tout sur un plan, mais procède par petits pas pour limiter l’impact des erreurs.

Dans l’effectuation, l’entrepreneur agit en fonction de ce qu’il peut se permettre de perdre, ce qui réduit les risques financiers. De même, le Lean Startup permet de tester un produit avec un investissement minimum, avant de consacrer plus de ressources à un projet qui pourrait ne pas fonctionner.

Les TRL quant à eux, permettent de déterminer quand une technologie est suffisamment mature pour passer à l’étape suivante, minimisant ainsi les risques d’échec.

Différences majeures entre effectuation, mode agile, Lean startup, Design Thinking, TRL et CK

Le point de départ

La première grande différence entre ces approches réside dans leur point de départ.

  • L’Effectuation commence avec les ressources disponibles. L’entrepreneur ne sait pas où son projet va aboutir, mais il se concentre sur ce qu’il peut faire avec ce qu’il a, en construisant progressivement.
  • Le Mode Agile commence avec un objectif précis, mais reste flexible quant à la manière d’y parvenir. Par exemple, une équipe de développement de logiciels peut avoir pour objectif de lancer une application, mais la manière dont l’application sera conçue évoluera avec les retours des utilisateurs.
  • Le Lean Startup part d’une hypothèse de marché. L’entrepreneur a une idée de solution à un problème et doit la tester rapidement avec un MVP. Si les hypothèses se révèlent fausses, il pivote ou ajuste son produit.
  • Design Thinking commence par une compréhension profonde des besoins des utilisateurs. La méthode cherche à résoudre un problème bien défini à travers la création et le test de prototypes.
  • TRL part d’une idée technologique et progresse jusqu’à la maturité commerciale en mesurant chaque étape.
  • CK part d’un concept innovant et cherche à développer des connaissances nouvelles pour affiner et enrichir ce concept.

L’approche du marché

  • Effectuation : Le marché est co-construit avec les parties prenantes. L’entrepreneur ne cherche pas à prédire un marché, il le façonne au fur et à mesure de ses interactions avec ses partenaires, ses clients et ses ressources.
  • Mode Agile : Le marché est souvent déjà existant, mais les produits ou services évoluent avec les besoins des clients. Le mode agile permet d’améliorer continuellement l’offre en fonction des retours.
  • Lean Startup : Le marché est testé rapidement grâce au MVP. L’idée est de vérifier si l’hypothèse de départ (le besoin ou le problème du client) est réelle. Si le produit ne correspond pas aux attentes, l’entrepreneur doit rapidement pivoter.
  • Design Thinking : Le marché est centré sur l’utilisateur. La compréhension des besoins des utilisateurs est primordiale. Cela implique quo’n ait préalablement clairement identifié les utilisateurs, ce qui comme nous l’avons vu est rarement le cas pour une startup qui n’a pas encore établit sa traction commerciale.
  • TRL : Le marché est prévu uniquement lorsque la technologie a atteint une certaine maturité.
  • CK : Crée des opportunités de marché en explorant de nouvelles idées qui peuvent ne pas encore exister sur le marché.

La gestion des risques

  • Effectuation : Le risque est contrôlé en fonction de ce que l’entrepreneur peut se permettre de perdre. Cette approche, connue sous le nom de “perte acceptable”, permet d’avancer prudemment dans un environnement incertain.
  • Mode Agile : Le risque est géré par des itérations courtes. Chaque cycle permet d’apporter des améliorations et de corriger les erreurs avant qu’elles ne deviennent trop coûteuses.
  • Lean Startup : Le risque est minimisé en testant un MVP avec un investissement minimal. Le produit est ajusté en fonction des retours, ce qui évite de perdre du temps et des ressources sur un projet non viable.
  • Design Thinking : Les prototypes permettent de tester rapidement les idées sans un investissement massif, limitant ainsi le risque d’échec.
  • TRL : Chaque niveau de maturité technologique est validé avant de passer à l’étape suivante, minimisant ainsi le risque de développement d’une technologie immature.
  • CK : L’approche CK favorise l’exploration de nouvelles idées en minimisant les risques de stagnation en combinant les concepts avec les connaissances disponibles.

Comment choisir entre effectuation, mode agile, Lean startup, Design Thinking, TRL et CK ?

Effectuation

L’Effectuation est particulièrement adaptée pour les entrepreneurs évoluant dans un environnement incertain, où il n’y a pas de marché clair, et où les ressources sont limitées. C’est le cas des projets qui reposent sur des innovations radicales ou de nouveaux modèles d’affaires.

Par exemple, lorsqu’Elon Musk a lancé SpaceX, il naviguait dans un secteur où il n’y avait aucune certitude sur la viabilité de son projet. Il a dû commencer avec les moyens disponibles et ajuster sa trajectoire au fur et à mesure.

Mode Agile

Le mode agile est idéal pour les projets complexes où l’objectif est clair, mais le chemin pour y parvenir doit être flexible. Ainsi, il est largement utilisé dans le développement de logiciels ou de produits technologiques.

Par exemple, une entreprise comme Spotify utilise des sprints agiles pour améliorer ses fonctionnalités en fonction des retours utilisateurs.

Lean startup

Le Lean Startup est adapté pour les startups ou les entrepreneurs cherchant à tester rapidement un concept de marché avec des ressources limitées. Il permet d’économiser du temps et de l’argent en validant rapidement une idée.

Par exemple, l’entreprise Dropbox a utilisé un MVP pour tester l’intérêt des consommateurs avant de développer pleinement sa plateforme de stockage en ligne.

Avantages et inconvénients de chaque méthode

Effectuation

L’effectuation offre une grande flexibilité. Elle permet de minimiser les risques, d’adapter la vitesse de développement en fonction des ressources et de pousser la co-construction avec les parties prenantes.

Pour autant, elle n’offre pas de vision à long terme de qui peut entrainer une difficulté à pouvoir scaler rapidement une fois le projet lancé.

Mode Agile

La méthode Agile offre une grande flexibilité. Elle est connue depuis longtemps et est enseignée dans les écoles d’ingénieur et de commerce ce qui facilite sa mise en œuvre. Elle permet aussi de mettre en place des démarches d’améliorations continues grâce aux retours clients, adapté aux projets complexes.

Pour autant elle peut manquer de structure dans des environnements hautement incertains. Elle est difficile à utiliser dans des projets sans objectif clair.

Lean Startup

Le Lean Startup permet de tester rapidement des hypothèses. Il offre un apprentissage immédiat et des économies de ressources.

Toutefois, de par son nom, il est souvent survendu aux startups qui ne connaissent pas encore leur maché et vont dépenser une partie des leurs ressources financières (capital social, subventions ou aides) dans une démarche qui, lorsqu’elle n’est pas ciblée sur le segment cible ne sert à rien. Par ailleurs, il existe un risque de fausse validation si le MVP est trop simplifié. Il est aussi difficile à maintenir sur le long terme sans modèle économique validé. Il nécessite aussi souvent l’interventions de prestataires externes ce qui le rend couteux.

Remarque :  Le Lean Startup est souvent vendu par les cabinets d’accompagnement, de marketing digital voir les ESN qui sont heureux de vous proposer un MVP car c’est un livrable concret. En revanche lorsqu’il est réalisé prématurément, le Lean Startup peut épuiser une grosse partie de vos ressources (financement, temps, énergie), pour un résultat nul.

Design Thinking

Le Design Thinking est idéal pour des projets nécessitant une compréhension profonde des utilisateurs, comme dans la conception de produits de consommation. IKEA, par exemple, utilise le Design Thinking pour concevoir des meubles centrés sur l’expérience client. Pour autant, il n’est pertinent que lorsque vous pouvez connaissez précisément vos clients cibles. Il nécessite aussi souvent l’intervention d’un professionnel.

TRL

La méthode TRL est bien adaptée pour les technologies de pointe, telles que les drones militaires. Chaque niveau de TRL permet de s’assurer que la technologie est prête avant d’investir massivement dans le développement.

CK (Concept-Connaissance)

La méthode CK est appropriée pour les entreprises qui recherchent à explorer des innovations radicales. Par exemple, les laboratoires pharmaceutiques utilisent CK pour combiner les connaissances actuelles et développer de nouvelles molécules.

FAQ sur la Création d’une Startup

Comment créer sa startup ?

Créer une startup implique bien plus que simplement avoir une idée. Tout commence par une identification approfondie du problème à résoudre et une analyse du marché pour valider l’ampleur du besoin. Pour cela, réalisez des entretiens qualitatifs avec vos utilisateurs potentiels et exploitez les données du secteur. Une fois votre idée validée, testez-là. Concevez un Produit Minimum Viable (MVP) qui permet de tester rapidement votre concept sur le marché.

Ensuite, cherchez la traction commerciale en définissant un modèle économique flexible (peu de charges fixes et mise en œuvre en respectant les 5 règles de l’effectuation), car ce dernier évoluera souvent en fonction des retours de vos premiers utilisateurs.

La constitution d’une équipe avec des compétences complémentaires est également cruciale : un équilibre entre les compétences techniques, le développement commercial, et la gestion est fondamentale pour assurer la croissance d’une startup.

Comment présenter un projet de startup ?

La présentation d’un projet de startup nécessite de structurer votre discours pour qu’il capte l’intérêt dès les premières secondes. Utilisez le format elevator pitch pour synthétiser en 30 secondes le problème, la solution et le potentiel du marché. Pour approfondir, utilisez la méthode PITCH : Problème, Idée (solution), Traction, Clientèle, Horizon (croissance).

Quantifiez toujours le potentiel du marché (TAM/SAM/SOM), présentez des indicateurs de traction s’ils existent (inscriptions, taux d’engagement, revenu actuel), et expliquez pourquoi votre équipe est la meilleure pour porter ce projet. De plus, il est crucial d’anticiper les questions difficiles des investisseurs, comme les barrières à l’entrée, les risques potentiels et votre plan d’atténuation.

Comment avoir le statut de startup ?

Obtenir le statut de startup ne se limite pas à la création légale de l’entreprise. En France, par exemple, être reconnue comme une startup innovante vous donne accès à des dispositifs spécifiques (JEI, CIR, Bpifrance).

Cela nécessite souvent d’être dans une phase de croissance rapide, avec une activité basée sur une technologie innovante ou un modèle économique inédit. Par exemple, votre projet devrait avoir un potentiel d’évolution en termes de chiffre d’affaires et d’ évolution de l’équipe.

Les démarches pour être reconnues comme startup dépendent également de l’accès à des labels ou certifications spécifiques, par exemple le label « French Tech » reconnu par Bpifrance.

Quelle est la première étape pour une startup ?

La première étape pour une startup n’est pas seulement la création de l’entreprise en tant qu’entité légale, mais la validation de son concept. Commencer par faire un POC pour valider le concept. Puis, selon la nature de votre environnent (risqué ou incertain) suivez la méthode de l’effectuation ou utilisez la méthode du Lean Startup.

Votre processus de validation doit inclure la définition de KPI (Key Performance Indicators) clairs, par exemple le taux d’adoption ou les coûts d’acquisition client (CAC). Cela permet de prouver que le besoin est réel avant d’engager des investissements plus importants. À cette étape, il est également recommandé d’identifier les early adopters qui deviendront vos premiers ambassadeurs et permettront d’affiner votre offre.

Quels critères pour choisir la méthode de création pour sa startup ?

Le choix de la méthode de création dépend avant tout de votre environnement économique et de l’incertitude inhérente à votre projet. Si vous êtes dans un environnement où vous avez des données fiables et des marchés prédictibles, la démarche causale (définir un objectif précis et planifier) est la plus appropriée.

Cependant, si vous êtes en phase de découverte sans visibilité sur le marché ou les attentes des utilisateurs, une approche comme l’ Effectuation (démarrer avec les ressources disponibles et avancer progressivement) est préférable.

Pour les projets innovants dont les clients sont clairement identifiés et où la rapidité d’exécution est cruciale, le Lean Startup et le Design Thinking sont également des options pertinentes. Elles réalisent l’itération et la validation continue des hypothèses. En résumé, le niveau d’incertitude, la capacité à prédire, et les ressources disponibles sont des critères essentiels pour choisir la bonne méthode de création de votre startup.

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Sommaire
  • Quelles sont les méthodes entrepreneuriales pour créer une startup ?
  • Points communs entre effectuation, mode agile, Lean startup, Design Thinking, TRL et CK
  • Différences majeures entre effectuation, mode agile, Lean startup, Design Thinking, TRL et CK
  • Comment choisir entre effectuation, mode agile, Lean startup, Design Thinking, TRL et CK ?
  • Avantages et inconvénients de chaque méthode
  • FAQ sur la Création d'une Startup
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