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Vente à réméré : Principe, avantages et inconvénients
Souvent avec les dettes qui s’accumulent ou une perte soudaine de revenus suite à un évènement malencontreux, certaines familles se retrouvent avec une insuffisance de trésorerie. Il devient alors difficile de boucler chaque fin de mois et de faire face aux dépenses simples du quotidien.
Pour pallier ces difficultés, il existe une solution à moyen terme à envisager : la vente à réméré. Elle n’est accessible que pour les personnes propriétaires de leur logement.
Comment fonctionne une vente à réméré ?
Dès le début, il est nécessaire de mentionner que la vente à réméré est aussi qualifiée de vente avec faculté de rachat. Cela en dit déjà assez long sur le principe de base de cet échange aux conditions particulières. Ainsi, le propriétaire d’une maison ou d’un appartement qui constitue sa résidence principale peut mettre son bien sur le marché. Si un acheteur est intéressé, ils peuvent convenir d’un contrat d’acquisition avec une clause spéciale.
En effet, le but de faire un réméré est de donner la possibilité au vendeur de récupérer l’actif concerné au bout de quelques années (durée fixée dans l’arrangement) moyennant le montant de base de la transaction et quelques frais supplémentaires. Il faut que l’opération ne dépasse pas une durée de 5 ans (sauf dans des cas exceptionnels).
Le prix n’est pas fixé n’importe comment. Un expert doit être mandaté pour réaliser l’estimation adéquate. Il est possible pour le propriétaire initial de continuer à occuper le logement en échange d’une indemnité mensuelle.
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Quels avantages en tirer ?
Il est vrai que l’évaluation faite par le professionnel de l’immobilier sur le bien procure un prix légèrement sous-estimé. Cependant, dans le cadre de la vente à réméré, c’est incontournable.
Néanmoins, pour un foyer en difficulté, la liquidité obtenue après la transaction peut s’avérer d’une grande aide pour rembourser des impayés ou se lancer dans un projet d’investissement. De quoi renflouer considérablement son portefeuille sans avoir à souscrire à un nouveau crédit.
Par ailleurs, le délai de cinq ans (maximum) offerts suffit souvent pour se stabiliser et ainsi trouver les fonds nécessaires pour exercer son droit de rachat. Le but sera aussi d’empêcher une éventuelle saisie et pour se sortir du FICP de la Banque de France.
D’un autre côté, pendant la durée du contrat, il est possible pour le propriétaire initial de devenir « locataire » du logement. Cela l’aidera ainsi à ne pas se retrouver à la rue, sans un toit. Il existe des agences immobilières spécialisées qui mettent en relation les différents acteurs pouvant être intéressés par la vente à réméré.
Des risques à prendre en compte
Ceux qui veulent miser sur cette solution de vente avec faculté de rachat ont néanmoins intérêt à faire attention aux risques que peut présenter l’opération. En effet, la réussite de cette stratégie n’est pas garantie à 100 %. Difficile pour les ménages de prédire leur avenir et d’assurer que leur situation financière connaîtra une amélioration d’ici la fin du contrat conclu avec l’acheteur. Si le délai n’est pas respecté, les vendeurs n’auront plus la possibilité de récupérer l’immeuble. Les nouveaux propriétaires sont alors en mesure de mettre fin au droit d’occupation accordé. Il s’agit donc d’un pari qui a beaucoup de chance d’échouer. De plus, la transaction ne sera pas pertinente si le prix du bien n’arrive pas à couvrir l’intégralité des dettes en cours du foyer.
En outre, il ne faut pas oublier que même en continuant à habiter le logement, il va falloir débourser le loyer prévu à cet effet, et son montant n’est pas donné. À cela s’ajoutent aussi les différents frais à payer dans l’éventualité où les vendeurs parviennent à réunir les fonds nécessaires pour un rachat.