Bien que le benchmark soit largement utilisé par les entreprises, il n’existe pas de méthodologie générale et universelle pour sa mise en œuvre. Toutefois, il est possible de dégager les grandes lignes directrices qui permettent de réaliser une étude comparative de qualité. Ainsi, chaque entreprise pourra suivre et adapter les lignes directrices que nous décrivons […]
Gestion de projet WBS : pourquoi cette méthode est simple et efficace ?
Structurer un projet efficacement n’est pas réservé aux grandes entreprises. Pour les dirigeants de TPE, PME, ETI ou les indépendants, chaque projet peut vite devenir un casse-tête sans méthode claire.
La gestion de projet WBS (Work Breakdown Structure) offre une solution simple et puissante : découper le projet en étapes concrètes et gérables pour gagner en clarté, mieux déléguer et tenir les délais.

Accessible à tous, même sans équipe dédiée, la WBS permet de reprendre le contrôle sur ses projets et de piloter chaque phase avec méthode et sérénité.
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Qu’est-ce que la gestion de projet WBS ?
La gestion de projet WBS, ou Work Breakdown Structure, est une méthode simple et visuelle pour structurer un projet de A à Z. Son principe est clair : découper le projet en sous-ensembles cohérents, jusqu’à atteindre un niveau de détail suffisamment précis pour pouvoir agir, planifier, déléguer et suivre.
Concrètement, imaginez une arborescence, comme un organigramme :
- En haut, votre objectif final (ex : lancer un nouveau service).
- En dessous, les grandes étapes (ex : étude de marché, création de l’offre, communication, lancement).
- Puis, sous chaque étape, des tâches concrètes (ex : rédiger le cahier des charges, créer la page d’atterrissage, préparer les visuels, etc.).
Chaque niveau descend en précision, jusqu’à ce que chaque “bloc de travail” soit clair, actionnable, mesurable. Résultat : plus rien n’échappe au radar.
Pourquoi ce découpage change tout ?
Parce qu’il transforme un projet flou et anxiogène en plan d’action lisible. Chaque élément devient une pièce du puzzle, facile à confier à un membre de l’équipe, à un prestataire, ou à gérer soi-même. C’est un outil de clarté et de pilotage, pas un jargon de consultant.
Et contrairement aux idées reçues…
Pas besoin d’être une grande entreprise pour l’utiliser. La WBS s’adapte à tous les projets, quelle que soit leur taille, et à toutes les structures, même les plus agiles. Elle fonctionne aussi bien pour une refonte de site vitrine, que pour la création d’un nouveau produit, l’ouverture d’un point de vente, ou même la mise en place d’un outil de facturation.
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Pourquoi la gestion de projet WBS est particulièrement utile aux TPE, PME et indépendants ?
Dans les grandes entreprises, on peut se permettre de perdre du temps. Pas dans une PME, une TPE ou quand on est indépendant.
Chaque jour compte, chaque tâche oubliée peut coûter cher. Et c’est là que la gestion de projet WBS devient un véritable levier de performance opérationnelle, sans complexifier votre quotidien.
Pour avoir une vue claire et complète du projet
Un projet mal cadré, c’est le meilleur moyen de se retrouver dépassé. Avec la WBS, on visualise tout ce qu’il y a à faire dès le départ. Chaque phase, chaque tâche, chaque livrable est identifié. Cela évite les mauvaises surprises à mi-parcours et permet de piloter avec sérénité.
Pour mieux répartir les rôles, même dans une petite équipe
Pas besoin de 50 collaborateurs pour se perdre dans les responsabilités. Avec une WBS, on sait qui fait quoi, quand, et dans quel cadre. Cela facilite la délégation, même à un freelance, un alternant ou un prestataire externe.
Pour mieux estimer temps et budget
Difficile d’estimer un projet flou. En découpant les tâches, la WBS permet d’évaluer plus finement les délais et les coûts, tout en identifiant les points critiques. Cela réduit les risques de dépassement… et les tensions internes.
Pour suivre l’avancement sans outils complexes
Pas besoin d’un logiciel de gestion de projet coûteux. Une WBS bien faite peut tenir sur un tableau blanc, un fichier Excel ou un outil simple. Elle devient un tableau de bord naturel, où l’on suit ce qui est fait, ce qu’il reste à faire, et ce qui bloque.
Comment construire une WBS simplement ?
Bonne nouvelle : mettre en place une WBS ne nécessite ni diplôme en gestion de projet, ni outil complexe. Il s’agit avant tout d’un exercice de bon sens, qui repose sur une question simple : de quoi mon projet est-il réellement composé ?
Voici une méthode en 4 étapes, applicable à tout type de projet, même en solo ou avec une petite équipe.
Étape 1 – Définir l’objectif final
Tout commence par une vision claire : quel est le livrable final ou le résultat attendu ? Il peut s’agir du lancement d’un produit, de la création d’un site, de la mise en place d’un nouvel outil, ou de l’organisation d’un événement. Cette cible finale sera le sommet de votre WBS.
Étape 2 – Identifier les grandes phases du projet
Sous cet objectif principal, on découpe le projet en blocs logiques : phases, étapes ou grands livrables intermédiaires. Par exemple : analyse, conception, réalisation, communication, lancement. Ces blocs doivent couvrir l’ensemble du périmètre du projet, sans doublon.
Étape 3 – Détaillez chaque phase en tâches concrètes
Chaque grande phase est ensuite décomposée en tâches spécifiques et actionnables. L’idée est d’atteindre un niveau de détail suffisant pour permettre la planification, l’estimation et la délégation. Une bonne règle : chaque tâche doit pouvoir être réalisée, suivie et évaluée de façon autonome.
Par exemple :
- Phase : Communication
- Tâches : Rédaction du communiqué, création des visuels, planification des publications, envoi de la newsletter
Étape 4 – Vérifier la cohérence et la complétude
Une fois votre WBS construite, relisez-la avec un œil critique. Y a-t-il des trous dans la raquette ? Des étapes oubliées ? Des doublons ? Chaque élément doit être :
- Indispensable à l’atteinte de l’objectif
- Suffisamment précis pour être actionnable
- Réalisable dans un temps défini
Ce travail peut se faire en équipe ou seul, selon la taille du projet. Le tout peut être représenté sous forme d’arborescence, de tableau ou de liste hiérarchique. L’essentiel est que la structure soit claire, lisible et partagée.
Trois exemples concrets de WBS pour les petites et moyennes structures
Une des forces de la gestion de projet WBS, c’est sa capacité à s’adapter à tous les types de projets, y compris ceux menés dans des structures agiles, aux ressources limitées. Voici trois exemples concrets pour visualiser comment cette méthode peut s’appliquer facilement au quotidien.
Exemple 1 – Lancer un nouveau service (indépendant, TPE)
Objectif final : mettre sur le marché une nouvelle offre de service
Structure WBS simplifiée :
- Étude de marché
- Identifier les besoins
- Analyser la concurrence
- Déterminer le positionnement
- Conception de l’offre
- Définir les prestations
- Établir les tarifs
- Rédiger les argumentaires
- Création des supports
- Élaborer la page web
- Créer les visuels
- Rédiger les contenus
- Lancement
- Planifier la communication
- Publier l’offre
- Suivre les premiers retours
Intérêt : tout est cadré, et chaque tâche peut être planifiée ou déléguée.
Exemple 2 – Organiser une présence sur un salon professionnel (PME)
Objectif final : être présent sur un salon avec un stand opérationnel
Structure WBS simplifiée :
- Préparation logistique
- Réserver l’emplacement
- Commander le matériel
- Organiser les déplacements
- Communication
- Créer les supports (brochures, kakémonos, cartes)
- Préparer les contenus à présenter
- Mettre en place une campagne avant salon
- Coordination interne
- Mobiliser l’équipe commerciale
- Prévoir un planning de présence
- Organiser les débriefs post-événement
Intérêt : la WBS permet ici d’anticiper tous les éléments critiques sans en oublier.
Exemple 3 – Intégrer un nouvel outil de gestion (PME, ETI)
Objectif final : mettre en place un nouvel outil (CRM, facturation, gestion RH…)
Structure WBS simplifiée :
- Cadrage du besoin
- Recueillir les attentes des utilisateurs
- Rédiger le cahier des charges
- Choix de la solution
- Comparer les prestataires
- Organiser des démonstrations
- Sélectionner l’outil
- Déploiement
- Planifier l’installation
- Paramétrer les modules
- Réaliser les tests
- Formation et suivi
- Former les utilisateurs
- Assurer l’assistance au démarrage
- Mesurer l’adoption
Intérêt : une approche structurée permet de sécuriser le déploiement et d’impliquer les bons interlocuteurs au bon moment.
Les erreurs à éviter (et les bonnes pratiques à adopter)
La gestion de projet WBS est une méthode simple, mais comme tout outil, son efficacité dépend de la manière dont elle est utilisée. Voici les erreurs les plus courantes rencontrées dans les petites et moyennes structures… et comment les éviter.
1. Trop de détails… ou pas assez
Il est tentant de vouloir tout prévoir dans les moindres détails, jusqu’à fragmenter une tâche en micro-actions inutiles. À l’inverse, une WBS trop vague devient vite inutilisable.
2. Oublier des tâches transverses
On pense souvent aux livrables visibles, mais on oublie les activités de coordination, de validation, de communication ou de test. Résultat : des étapes apparaissent “hors planning” alors qu’elles étaient indispensables.
3. Créer la WBS seul dans son coin
Même dans une petite équipe, construire une WBS de manière isolée peut entraîner des oublis ou une mauvaise répartition des rôles. Un projet partagé est un projet mieux maîtrisé.
4. Ne pas faire vivre la WBS pendant le projet
Une fois créée, la WBS est parfois oubliée. Pourtant, elle peut devenir un outil de pilotage efficace tout au long du projet.
Adopter la gestion de projet WBS, c’est aussi adopter une posture : celle de structurer sans complexifier, de prévoir sans tout figer, et de coordonner avec clarté. En évitant ces pièges, la WBS devient un outil stratégique, même dans les projets les plus agiles
Quels outils utiliser pour créer une WBS simplement ?
L’un des grands avantages de la gestion de projet WBS, c’est qu’elle ne nécessite aucun outil complexe ou coûteux pour être mise en place. Selon les préférences, les habitudes de l’équipe ou la nature du projet, plusieurs formats sont possibles – du plus simple au plus structuré.
1. Papier, tableau blanc ou post-it : pour démarrer à l’instinct
Quand on est en petite équipe ou en solo, inutile de chercher la sophistication. Un tableau blanc ou une feuille A3 suffit à représenter visuellement la structure du projet. C’est rapide, flexible, collaboratif et idéal pour une première ébauche.
2. Tableur (Excel, Google Sheets) : la méthode simple et durable
Créer une WBS sous forme de tableau est une solution accessible et efficace. Chaque ligne correspond à une tâche ou un sous-ensemble, et l’on peut ajouter des colonnes pour préciser la phase, les responsables, les dates ou l’état d’avancement.
3. Outils de mindmapping ou d’organigrammes : pour visualiser l’arborescence
Des outils comme Miro, XMind, Whimsical ou Lucidchart permettent de construire une WBS visuelle, en mode glisser-déposer. Cela facilite la compréhension des liens entre les tâches et rend la structure plus lisible.
4. Outils de gestion de projet intégrés : pour aller plus loin
Si le projet implique plusieurs intervenants et un besoin de coordination au fil du temps, des outils comme Trello, Notion, Asana ou ClickUp permettent d’intégrer la WBS directement dans un système de suivi. Certains proposent même des modèles de WBS prêts à l’emploi.
Ce qu’il faut retenir : la gestion de projet WBS n’impose pas un outil en particulier. Le plus important, c’est de choisir ce qui convient au mode de travail de l’équipe, et de privilégier la clarté et la simplicité. Un bon outil est celui que l’on utilise vraiment.
Synthèse : pourquoi adopter la gestion de projet WBS ?
Adopter la gestion de projet WBS, c’est faire le choix de la clarté, de la méthode et de l’efficacité, sans alourdir ses process. Pour une TPE, une PME ou un indépendant, cela signifie :
- Voir clairement l’ensemble du projet, dès le départ
- Mieux répartir les tâches, même dans une équipe réduite
- Estimer plus justement le temps et les ressources nécessaires
- Anticiper les imprévus et limiter les dérives
- Garder le cap du début à la fin, avec un outil de pilotage simple et visuel
Ce n’est ni une méthode lourde, ni un outil réservé aux grandes structures. La WBS est au contraire un accélérateur de réussite, à la fois structurant et accessible.
FAQ – La gestion de projet WBS en pratique
Est-ce que je peux utiliser la WBS seul, sans équipe ?
Oui. Même en solo, la WBS permet de structurer sa charge de travail, de visualiser les étapes clés, et de mieux estimer les efforts nécessaires.
Est-ce que la WBS remplace un planning ?
Non. La WBS vient en amont du planning. Elle sert à découper le projet en tâches. Le planning, lui, organise ces tâches dans le temps. Ce sont deux outils complémentaires.
Est-ce que la méthode WBS est compatible avec des approches agiles ?
Absolument. Dans les projets agiles, la WBS permet de cadrer les grands blocs ou features, tout en laissant de la flexibilité dans la mise en œuvre. Elle s’adapte aux cycles courts et aux itérations.
Puis-je réutiliser une WBS pour un projet similaire ?
Oui, c’est même recommandé. Une WBS bien construite peut devenir un modèle réutilisable, à adapter en fonction des spécificités du nouveau projet.
Existe-t-il des modèles de WBS prêts à l’emploi ?
Oui. De nombreux modèles sont disponibles en ligne selon les types de projet (marketing, développement, événementiel…). Il est aussi possible de construire un modèle maison adapté à la culture de l’entreprise.