Qu’est ce que le capital risque ? Le capital risque est un investisseur, mais un investisseur informel qui soutient aussi bien économiquement que stratégiquement les sociétés qui ne sont pas encore côtées en bourse. C’est une opération d’investissement dans les fonds propres de l’entreprise. L’objectif étant de participer financièrement au développement de ces entreprises afin […]
Quels financements pour sa création d’entreprise ?
Capital social, compte courant d’associés, financements bancaires…
Les entrepreneurs doivent souvent multiplier les sources pour financer la création de leur entreprise.
Le blog du dirigeant vous dresse le panorama des financements possibles en création d’entreprise.
L’apport personnel pour constituer le capital social
Les fondateurs d’une entreprise apportent des fonds ou des biens à la société qu’ils constituent. Ils deviennent associés de la société.
C’est cette démarche qui leur donne du pouvoir aux assemblées générales et qui leur permet de se rémunérer sur le bénéfice annuel. On parle d’apports au capital social de la société. Ils peuvent être en numéraire ou en matériel, mais ce sont forcément des apports personnels.
Concernant la constitution d’une EURL/SARL, SASU/SAS, le montant du capital social doit représenter au minimum 1 euro ; autant dire qu’il est librement fixé. Dans les faits, il doit être cohérent par rapport aux besoins de l’entreprise puisqu’elle puisera dans son capital social pour développer son activité. Notez que les entreprises individuelles ne sont pas concernées par la notion de capital social puisqu’elles représentent une personne physique qui développe son activité en nom propre. Leur patrimoine est confondu avec le patrimoine personnel de leur dirigeant.
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Le financement bancaire
Pour augmenter la capacité de financement de l’entreprise, celle-ci pourra solliciter un emprunt bancaire. Attention, les organismes de crédit sont stricts. Ils exigent en général du créateur d’entreprise la capacité d’autofinancer au moins 30 voire 50 % du montant total des besoins qu’il a estimé pour démarrer son activité.
En clair, l’apport personnel dont il dispose et mis le cas échéant au capital de la société devra représenter 30 à 50 % de l’investissement total nécessaire pour enclencher le démarrage de l’activité. De plus, les banques financent essentiellement des investissements amortissables comptablement (soit du matériel). Le stock de départ, le besoin en fonds de roulement, les frais de communication, etc. devront être financés par d’autres sources (d’où l’importance de l’apport personnel).
Pour compléter un prêt bancaire, ou augmenter le montant de l’emprunt grâce à l’effet de levier, notamment concernant le financement du besoin en fonds de roulement, vous pouvez solliciter France Initiative. L’organisme est étendu sur tout le territoire et propose l’octroi de prêts d’honneurs pour augmenter la capacité d’apport du créateur d’entreprise.
Les investisseurs externes ou Business Angels
Les investisseurs externes sont comme vous, c’est-à-dire associés à la société. Ils procèdent à des apports à son capital social et détiennent des pouvoirs aux assemblées générales, ainsi que la possibilité de se rémunérer sur le bénéfice annuel.
Ce type de financement est intéressant pour les projets à fort potentiel de développement, nécessitant plusieurs étapes de financements et beaucoup de fonds de roulement. Vous pouvez vous tourner vers des réseaux officiels de business angels.
L’apport en compte courant d’associés
L’apport en compte courant d’associés
peut être un complément de financement réalisé par un ou plusieurs associés. Cette démarche n’est pas un apport au capital social permettant d’obtenir des pouvoirs aux assemblées ou encore une rémunération sur le bénéfice.
L’apport en compte courant est un prêt réalisé entre l’associé et la société ; prêt qui pourra d’ailleurs inclure des intérêts de remboursement. L’apport en compte courant d’associés est un mécanisme qui permet à la société d’obtenir de la trésorerie à court terme.
Les aides financières
Autour de ces différentes sources de financement, le créateur d’entreprise aura potentiellement accès à des aides financières comme des subventions, des avances remboursables, des bourses souvent spécifiques à un secteur d’activité, une région ou un département. Vous devrez vous renseigner auprès de la Chambre de Commerce et d’Industrie ou auprès de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (pour les artisans).
Enfin, pour un coup de pouce financier, n’hésitez pas à vous tourner vers BPI France. La Banque Publique d’Investissement a pour rôle d’accompagner les TPE/PME en création et en développement. Elle dispose également d’aides spécifiques dédiées aux jeunes entreprises innovantes et aux entreprises tournées vers l’export.