Introduction

Vous cherchez un métier dans le transport de personnes et vous hésitez entre devenir taxi ou chauffeur VTC ? Les deux professions présentent des avantages et des inconvénients qu’il est important de connaître avant de faire votre choix. Dans cet article, nous vous présentons une comparaison détaillée des deux métiers afin de vous aider à prendre la décision qui convient le mieux à vos aspirations et à votre situation.

devenir taxi ou tvc

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Les exigences similaires pour se lancer

Les métiers de chauffeur de taxi et de VTC étant proches, les qualités et pré-requis nécessaires pour se lancer dans l’une ou l’autre de ces activités le sont aussi.

Ainsi, quelle que soit la voie empruntée le chauffeur devra : 

  • Posséder un permis B depuis au moins 3 ans (2 ans pour celles et ceux ayant fait la conduite accompagnée)
  • Avoir un casier judiciaire vierge
  • Obtenir un certificat médical attestant une aptitude physique à la conduite
  • Souscrire à une assurance responsabilité civile professionnelle

En plus de ces prérequis obligatoires, un chauffeur de taxi ou de VTC passe la plupart de son temps sur la route, en contact avec les clients et les autres conducteurs, de ce fait la patience, le calme et la courtoisie seront des qualités indispensables. De plus, la connaissance approfondie du code de la route et de la réglementation du transport routier est primordiale pour assurer la sécurité de tous. En outre, les chauffeurs peuvent être amenés à travailler la nuit, les week-ends ou les jours fériés.


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Les conditions requises spécifiques

TAXI

Les formalités d’accès à la profession sont plus couteuses et plus longues que celles de chauffeurs VTC. Pour devenir conducteur de taxi, la première étape consiste à obtenir la carte professionnelle en passant le Certificat de Capacité Professionnelle de Chauffeur de Taxi (CCPCT), pour un coût de 195 euros. Cette carte professionnelle permet d’exercer en tant que taxi uniquement dans son département. Pour élargir son périmètre d’exercice, il faut passer un examen supplémentaire et faire une demande de mobilité via la préfecture. Cette carte est valable 5 ans avec renouvellement possible.

Ensuite, il faut obtenir une licence taxi (appelé licence ADS). Il y a 3 façons de l’obtenir :

  • En s’inscrivant sur une liste d’attente pour une licence gratuite
  • En achetant une licence à un chauffeur de taxi qui la vend (pour un coût allant de 30 000 à 300 000 euros selon les villes)
  • En en louant une auprès d’une entreprise spécialisée (pour un coût mensuel moyen de 3 500 euros à Paris)

En somme, devenir conducteur de taxi demande un investissement de départ très important.

VTC

En ce qui concerne les chauffeurs VTC, les conditions d’accès sont moins contraignantes. Pour démarrer son activité de chauffeur VTC, il faut obtenir une carte professionnelle. Il y a deux options pour l’obtenir :

  • Passer l’examen VTC organisé par les Chambres des Métiers et de l’Artisanat (CMA) pour un coût de 200 euros
  • Faire une demande d’équivalence si vous avez une expérience dans le transport de personnes (chauffeur de bus, taxi-ambulancier, chauffeur de taxi, etc.).

Ensuite, il faut procéder à son inscription au registre national des exploitants de VTC, ce qui coûte environ 170 euros et qui doit être renouvelé tous les 5 ans. Une fois l’inscription effectuée, il est possible de commencer son activité de chauffeur VTC.

En comparaison avec les conditions d’accès des chauffeurs de taxi, celles des chauffeurs de VTC sont allégées.

VTC vs Taxi : Le véhicule

Les conditions d’accès des taxis et des VTC diffèrent en termes de réglementation des véhicules. 

Les conducteurs de taxi doivent veiller à ce que leur voiture soit équipée d’une plaque visible de l’extérieur mentionnant leur numéro de licence et leur zone de travail, d’un rectangle lumineux indiquant “TAXI” et le nom de la ville, d’un taximètre, d’une imprimante connectée et d’un terminal de paiement électronique. Le véhicule doit avoir au maximum 9 places assises, comptant le conducteur.

En revanche, les véhicules VTC sont considérés comme haut de gamme et doivent répondre à des critères de confort et de propreté, avec entre 4 et 9 places, au moins 4 portes et une puissance nette moteur supérieure ou égale à 84 kW. Ils doivent également afficher un macaron réglementé à l’avant et à l’arrière du véhicule, avec le numéro d’inscription de l’entreprise au registre des VTC et le numéro d’immatriculation du véhicule. Les chauffeurs VTC ne sont pas autorisés à utiliser un dispositif lumineux extérieur. 

Taxi ou VTC, vous devez respecter les mêmes normes de contrôle technique annuel.

VTC vs Taxi : Des normes différentes

Les taxis ont le monopole de la maraude, ce qui signifie qu’ils peuvent circuler et stationner librement sur la voie publique pour chercher des clients. Ils disposent également de conditions de stationnement et de circulation dérogatoires, avec des places réservées aux abords des gares et des aéroports, ainsi que le droit de circuler sur les voies de bus. Les clients paient au compteur grâce à un taximètre, qui prend en compte la distance parcourue et le temps passé. Les tarifs des taxis sont réglementés et la tarification maximale est mise à jour chaque année.

En revanche, les chauffeurs VTC doivent obligatoirement être réservés à l’avance. Les clients doivent contacter le chauffeur, convenir d’un rendez-vous et indiquer l’endroit où ils souhaitent être déposés. Les VTC ne peuvent pas chercher des clients de manière aléatoire. Les tarifs des chauffeurs VTC ne sont pas réglementés, mais sont calculés automatiquement lors de la réservation. Il est possible pour un chauffeur VTC indépendant de trouver des clients via des plateformes spécialisées, mais cela implique le versement d’une commission pour chaque course effectuée. 

Un taxi indépendant peut également exercer en tant que VTC, mais un VTC ne peut pas exercer en tant que taxi.

En conclusion, le choix entre devenir chauffeur VTC ou taxi dépendra des préférences de chacun. Les taxis bénéficient d’un monopole de la maraude, offrent des tarifs réglementés et peuvent circuler librement. Les VTC, quant à eux, proposent des courses réservées et des tarifs connus à l’avance. Les deux professions ont leurs avantages et leurs inconvénients, il est donc important de bien réfléchir avant de faire un choix.

Des business model différents

Les modèles économiques des deux activités sont profondément différents.

Le modèle économique du taxi repose sur l’achat ou la location d’une licence de taxi, dont les prix varient en fonction de la ville et du potentiel de chiffre d’affaires. Les licences de taxi peuvent atteindre des prix très élevés, et représentent un investissement important pour démarrer l’activité pour les chauffeurs de taxi.

Une fois la licence acquise, les chauffeurs de taxi peuvent exercer leur activité dans le cadre du monopole réservé à la profession.

Le modèle économique d’un VTC est complètement différent : le VTC ne doit pas acheter une licence pour avoir le droit d’exercer. Il lui suffit de posséder un véhicule, et de s’inscrire sur les différentes plateformes proposant ce service, pour pouvoir bénéficier de la mise en relation avec les utilisateurs de la plateforme. Si l’investissement initial n’est pas comparable avec celui d’un taxi, les plateformes prennent à chaque trajet un pourcentage du chiffre d’affaire réalisé par le chauffeur. En fonction du nombre de courses réalisées, et des montants des courses, le montant des commissions générées par le chauffeur pour la plateforme, les montants peuvent vite devenir importants.

Comment faire son choix entre VTC et taxi ?

Il convient alors pour un entrepreneur voulant se lancer dans le transport de personnes, de prendre en considération ces différents éléments avant de faire son choix.

Dans la mesure où l’activité n’est qu’une activité complémentaire, l’achat d’une licence tue taxi semble compliqué, en raison de l’investissement initial demandé, et le statut de chauffeur VTC semble plus réaliste. Pour le chauffeur qui souhaite exercer une activité à temps plein, et à titre principal, la question se pose alors.

De plus, il faut savoir que la plupart des chauffeurs de VTC, pour des raisons de simplicité et le temps de se rendre compte de la rentabilité de l’activité, optent pour le statut de la micro-entreprise. Si ce statut peut convenir dans un premier temps, il a des limites qu’il faut avoir en tête. Le chiffre d’affaire qu’il est possible le de réaliser par le biais de la micro-entreprise est limité, ce statut ne permet pas de réaliser des amortissements, ni de déduire ses charges de l’entreprise, autant de facteurs qui peuvent avoir des conséquences sur la rentabilité de l’entreprise.

Toutefois, il est tout à fait possible pour les chauffeurs VTC de créer une entreprise individuelle ou une société pour exploiter l’activité. La SASU est par exemple un statut souvent apprécié des chauffeurs VTC.

Pour aller plus loin : 

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Sommaire
  • Les exigences similaires pour se lancer
  • Les conditions requises spécifiques
  • VTC vs Taxi : Le véhicule
  • VTC vs Taxi : Des normes différentes
  • Des business model différents
  • Comment faire son choix entre VTC et taxi ?
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