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Freelance : 10 conseils pour créer son entreprise
Si vous êtes décidé à créer votre entreprise après un emploi de salarié ou l’aventure du portage salarial, voici la checklist des 10 conseils à suivre pour passer ce tournant sereinement.
1. Confirmer sa motivation pour créer son entreprise
La première étape est une réflexion personnelle quant à vos motivations à quitter votre société ou une situation de portage pour créer votre entreprise. Les raisons peuvent être multiples et elles vous sont propres, mais elles doivent être clairement définies pour entreprendre sereinement et sans risquer de le regretter.
Voici quelques motivations à sortir du portage salarial ou du salariat pour créer son entreprise :
- vous voulez une image de marque d’indépendant ou de société
- vous estimez verser trop de frais de portage
- votre fiscalité sera optimisée si vous adoptez un statut juridique d’entreprise
- vous voulez vous associer pour développer l’activité
- vous voulez embaucher pour développer l’activité
- votre modèle économique évolue et nécessite un statut juridique pour être optimal (pour les déductions fiscales, la récupération de la TVA, l’optimisation de sa rémunération et des cotisations sociales…)
- vous voulez votre indépendance
- …
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2. Définir une vision et des ambitions entrepreneuriales
Vous voulez quitter votre ancienne situation professionnelle pour de bonnes raisons évoquées ci-dessus. Il est temps de regarder l’avenir ! Quelle est votre vision de l’entrepreneuriat à 5 ans, 10 ans ? Où et comment vous voyez-vous ? À la tête d’une multinationale ? Avec des salariés, des associés ? En exerçant votre activité en solo de manière confortable, dans votre propre local ou à domicile ?
La création d’entreprise engendre beaucoup d’opportunités, de rencontres, de chemins possibles. Vous devez bâtir une vision solide de vos ambitions et vous y raccrocher coûte que coûte. Cela vous aidera à trier les opportunités, à prendre les bonnes décisions au fur et à mesure, à savoir celles qui suivent la ligne de votre vision.
Et comme vous disposez d’un passif professionnel, vous aurez plus de facilité à visualiser ce que vous attendez de votre métier et de votre création d’entreprise !
3. S’assurer d’une activité stable si vous sortez du portage
Devenir porté est une solution préconisée pour émettre des factures facilement le temps de valider la viabilité d’un projet, sans passer par l’immatriculation d’une entreprise. Dans ces conditions, sortir de la société portage n’a de sens que si vous disposez de suffisamment de visibilité ; que vous avez effectivement validé votre projet.
Connaître vos clients et leurs attentes, connaître votre délai de conversion prospect-client, votre taux de marge, valider la rentabilité de l’activité sont les fondamentaux pour passer sereinement du statut de porté à celui d’entrepreneur. Assurez-vous d’une activité stable et rentable avant d’envisager la création d’entreprise.
4. Chiffrer le projet d’entreprise
Un prévisionnel financier permet de chiffrer votre vision : formaliser le modèle économique à venir, les charges d’exploitation, le chiffre d’affaires minimum pour être rentable et vous rémunérer, les différentes étapes de développement… Le prévisionnel financier est aussi l’occasion de lister les investissements nécessaires pour entreprendre, de connaître le montant du risque et de lister les éventuels partenaires et financements à mobiliser pour cette création d’entreprise.
Il est également conseillé de rédiger et préparer un business plan pour votre activité de freelance. Le business plan est un document qui permet de rédiger et bien préparer la création et le développement de son entreprise. Il contient une partie rédactionnelle, qui permet de bien poser les valeurs, les missions, la proposition de valeur de votre future entreprise, ainsi que les ambitions de cette dernière. La partie rédactionnelle contient le prévisionnel financier, mais également les plans de trésorerie prévisionnelle pour bien anticiper la partie chiffrée de son entreprise.
5. Choisir son statut juridique (et son régime fiscal)
Du choix du statut juridique découle une fiscalité pour soi et son entreprise avec la possibilité d’optimisation fiscale. Du statut juridique découle un régime social avec une protection obligatoire et des cotisations à verser. Le statut juridique est aussi une affaire de patrimoine : certains statuts de freelance, comme l’entreprise individuelle ou le statut d’auto entrepreneur donnent la responsabilité pleine et entière au dirigeant quand d’autres (statut de société) limitent le risque financier aux apports qui ont été faits au capital social.
Dans ces conditions, il est essentiel de se faire conseiller par un expert pour choisir le statut juridique adapté votre modèle économique et votre risque financier. Généralement, les simulations fiscales et sociales intègrent le chiffrage du projet (prévisions financières) pour une vision à 360° de l’activité et des dépenses à venir.
6. Faire ses documents commerciaux et juridiques
En tant qu’ancien salarié porté, ou salarié d’une entreprise, vous utilisiez les documents commerciaux et modèles de contrat de votre société . Mais en créant votre entreprise, vous utilisez vos propres documents et modèles. On parle de contrat de prestation de service, appelé aussi contrats de freelance et c’est indispensable pour vos protéger !
Un tel document doit être personnalisé à votre organisation, mais aussi au client qui le signe et aux éléments négociés avec lui. Il doit être rédigé par vos soins. Il mentionne les délais de réalisation de la prestation et les modalités d’exécution, le prix, les délais de paiement, les conditions de résiliation, etc.
En cas de litige, un contrat en bonne et due forme joue en votre faveur, c’est pourquoi nous vous conseillons, soit de faire rédiger un modèle par un juriste, soit de récupérer les modèles utilisés dans le cadre de votre ancienne entreprise et de les adapter à votre création d’entreprise, même si la dernière hypothèse est plus risquée.
7. Sous-traiter pour limiter les charges fixes
Si vous voulez rester souple dans votre budget, n’hésitez pas à vous décider pour sous-traiter la réalisation de vos tâches plutôt que d’embaucher. Comptabilité, secrétariat, facturation et suivi client, maintenance informatique et même prospection commerciale sont des services de l’entreprise qu’il est tout à fait possible d’externaliser aujourd’hui.
Cette solution permet de faire évoluer en douceur le modèle économique, mais aussi de rebondir facilement en cas de baisse soudaine d’activité, même ponctuelle. Pensez-y pour créer votre entreprise plus sereinement !
8. Forger son réseau
Un réseau varié permet de faire face à tout type de situation au cours de la vie de l’entreprise ! Le réseau se construit avec le temps et il s’entretient constamment. Pour cela, vous ne pourrez plus vous rendre aux événements organisés par votre ancienne société, alors rendez-vous aux soirées et petits déjeuners d’entrepreneurs locaux, aux événements dédiés à votre secteur d’activité ou aux débats et conférences des universités…
Soyez réceptif aux autres, sachez détecter les talents que vous inviterez ensuite en tête à tête, dont vous suivrez les actualités et qui composeront votre réseau.
9. Apprendre à déléguer
En tant que dirigeant d’entreprise, vous portez de multiples casquettes. Vous prospectez, vous assurez le suivi de clientèle, vous gérez les comptes de l’entreprise, vous prenez les décisions quotidiennes. Vous élaborez votre stratégie commerciale, vous managez, vous entretenez vos partenariats… Dans ces conditions, pour maintenir la tête hors de l’eau, vous devrez déléguer une partie de vos missions.
Savoir déléguer nécessite de trouver les bonnes personnes, de détecter les compétences, mais aussi de faire confiance. Il s’agit d’un vrai challenge psychologique pour certains dirigeants qui ont du mal à lâcher prise.
10. Créer son entreprise : les astuces pour limiter les frais !
Créer votre cabinet de conseil
nécessite des démarches d’immatriculation au Registre du Commerce et des Sociétés. Pour cela, plusieurs formalités juridiques et démarches administratives payantes sont à accomplir :
- publier un avis de constitution dans un journal d’annonces légales si vous créez une société (entre 150 et 300 € selon la taille de la société)
- rédiger les statuts constitutifs si vous créez une société (versement d’honoraires à un juriste pour personnaliser vos statuts)
- immatriculer l’entreprise au centre de formalités des entreprises (entre 100 à 300 € selon la forme juridique)
Pour gagner du temps, de nombreux entrepreneurs délèguent ces tâches fastidieuses à un expert-comptable ou un cabinet de conseil en création d’entreprise, mais cela peut revenir cher. Pensez alors aux plateformes juridiques sur Internet (LegalTech de la French tech). Elles proposent de faire ces formalités entièrement en ligne et à moindre coût :
- Rédaction des statuts personnalisés
- Publication légale
- Formalités d’immatriculation
Pensez à cette aide à la création d’entreprise pour gagner du temps tout en limitant les frais au démarrage.
Dans tous les cas, pensez à préparer votre création d’entreprise en rédigeant un business plan pour formaliser chaque aspect du projet entrepreneurial. Pensez aussi aux formalités nécessaires pour quitter la société de portage, notamment au regard de Pôle Emploi.