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Créer son entreprise : dossier complet et détaillé
De plus en plus de français cherchent à créer une entreprise. Les raisons qui les poussent à se lancer dans l’entrepreneuriat sont diverses et variées, pour autant tous les porteurs de projet se trouvent confrontés à la même question : Comment créer mon entreprise en limitant les risques ?
Cependant, la réalité de la création d’entreprise est complexe et le parcours semé d’embûches. Un constat qui amène tous les porteurs de projet à se demander : comment créer mon entreprise ? Comment créer en limitant les risques ? Quelles sont les étapes à respecter pour une création réussie ? La réponse à cette question est simple : dans la qualité de la préparation et le choix de votre accompagnement. Il a en effet été démontré que le taux de pérennité des entreprises bien accompagnées atteindrait 90%.
Comment cet article peut-il faciliter la création de votre entreprise ?
Il y a quelques années, comme vous, nous avons souhaité devenir entrepreneurs. Nous avons connu le chômage, puis avons bâti notre projet d’entreprise innovante. Nous avons sollicité des aides et sommes passés par un incubateur. En somme, nous avons eu notre lot de succès et de difficultés…
Grâce à des conseils gratuits et illimités – dans la limite bien-sûr de notre disponibilité et de nos compétences- c’est toute cette expérience, et bien plus encore, que nous avons décidé de vous offrir et de partager avec vous dans Le Blog du Dirigeant
Vous trouverez dans cet article une synthèse exhaustive des étapes essentielles à la création d’entreprise, depuis l’évaluation de vos motivations personnelles à la concrétisation légale de votre société.
Chacune de ces étapes est ensuite reprise et détaillée dans d’autres articles de ce site afin de vous apporter un soutien complet et adapté.
Notre objectif est simple : vous accompagner pour trouver les meilleurs conseils et trier les bons partenaires à moindre coût. Chaque année, c’est plus de 3.000 créateurs et dirigeants qui passent par nos services pour trouver un partenaire de confiance.
Nous vous invitons donc à explorer nos outils (comparateurs, infographies, formulaires…) et à nous solliciter selon vos besoins.
Puisse ce guide vous aider à naviguer avec davantage de confiance et de clarté tout au long du voyage passionnant et stimulant qu’est la création d’entreprise.
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Etape 1 : Faites le point sur vos motivations personnelles
Vous souhaitez créer votre propre structure ? Chacun a ses propres raisons pour lancer son activité. Il n’en existe pas de bonnes ni de mauvaises… En revanche, il est important d’avoir fait le point sur les fondements de votre démarche entrepreneuriale. Prendre conscience des différents moteurs qui vous animent, et travailler dessus contribuera à votre réussite.
Quelle est la nature de votre projet d’entreprise ?
Il existe des centaines de manières de se mettre à son compte ou de créer une entreprise rentable. Des dizaines de secteurs d’activité (santé, commerce, startup, rh, formation, …) et de moyens d’entreprendre (artisanat, industrie, services, freelance, profession réglementée, site internet, …) sont ouverts aux entrepreneurs.
Certains opteront pour la création, et d’autres, pour la reprise d’une entreprise existante. Certains se saisiront d’une opportunité, d’une idée ou d’une innovation… D’autres s’appuieront sur une compétence particulière.
Certains encore choisiront la voie de la micro-entreprise et de l’entreprise individuelle tandis que d’autres préfèreront monter leur structure avec un associé. Enfin, il y a ceux qui préféreront créer ou reprendre une franchise.
In fine, il n’existe pas de bon ou de mauvais projet en soi. Mais veillez à ce qu’il soit adapté à votre personnalité, vos attentes, vos centres d’intérêt ou vos compétences.La création d’entreprise est un parcours difficile et exigeant mais qui apporte une satisfaction incomparable.
Sachez, dans un premier temps, identifier vos besoins et vos compétences pour élaborer un projet qui répond à vos aspirations. Privilégier un secteur que vous connaissez et appréciez facilitera grandement le processus. Si vous avez passé plusieurs années dans l’industrie du vin et que vous appréciez ce secteur d’activité, il pourrait être judicieux de vous lancer dans la création d’une entreprise de vente de vin en ligne ?
Soyez attentif à votre personnalité, vos compétences et vos centres d’intérêt car ces éléments peuvent influencer le type d’entreprise que vous choisirez de créer.
Pour quelles raisons souhaitez-vous créer votre entreprise ?
Chacun a ses propres raisons de démarrer une société. Les voies de la création d’entreprise sont impénétrables ! Mais attention, certaines sont plus porteuses que d’autres.
Votre motivation et votre appétence à porter un projet d’entreprise ambitieux seront certainement plus porteuses si vous êtes guidé par l’envie de créer, d’innover, de gagner en indépendance ou de vous enrichir.
A contrario, choisir la création d’entreprise par nécessité peut s’avérer être un mauvais levier quelles qu’en soient les raisons : chômage, reconversion professionnelle, complément de revenu, retraite.
Prendre conscience des différents moteurs qui vous animent, et continuer à travailler dessus tout le long de votre parcours contribuera à votre réussite.
Quel est votre niveau de connaissance sur la création d’entreprise ?
Le rapport au risque et l’appétence à se lancer dans l’inconnu, à gérer l’incertitude sont des aspects éminemment personnels.
Comment encaisserez-vous les mois difficiles ou la perte d’un client ?
Comment réagirez-vous au manque de reconnaissance professionnelle et au manque de ressources des débuts alors que vous étiez peut-être auparavant salarié dans un poste confortable, bien payé, avec un rôle et une identité professionnelle bien définis ?
Si les avantages de l’entrepreneuriat sont souvent mis en avant, en comparaison du statut de salarié, les inconvénients et contraintes le sont moins. Pour autant, devenir entrepreneur implique de prendre des décisions, de ne plus avoir une hiérarchie sur laquelle s’appuyer, d’assumer ses propres décisions… Si elles ne sont pas insurmontables, il faut toutefois avoir conscience de ces contraintes avant de se lancer.
D’abord, prenez conscience de l’impact possible de votre vie d’entrepreneur sur votre vie de famille, votre rémunération, et du stress inhérent à une activité indépendante et fixez-vous des limites raisonnables.
Celles-ci vous permettront de faire le point et de vous interroger en cas de difficultés sur l’opportunité de persévérer, de modifier votre projet d’entreprise, voire de le reporter ou de l’arrêter.
Évaluez votre endurance face à la pression au démarrage de votre entreprise, votre capacité à travailler de longues heures et à sacrifier une partie de votre vie personnelle ou encore votre aptitude à gérer les imprévus est indispensable.
Ensuite, définissez les conditions requises pour vous lancer
Créer son entreprise et percer sur un marché économique fortement concurrentiel nécessite de se sentir en confiance et de s’assurer que les conditions requises pour la réussite du projet soient réunies.
Assurer votre sécurité matérielle, votre bien-être familial ou votre épanouissement nécessitera peut-être des démarches comme :
- étudier votre contrat de mariage et votre régime matrimonial
- évaluer le temps dont vous disposez
- estimer votre capacité d’investissement
- apprécier votre aptitude à vous associer
- trouver un modèle d’affaires ou un produit différenciant
Etape 2 : choisissez entre la création ou la reprise d’une société existante
Comme nous l’avons déjà évoqué, un porteur de projet dispose de plusieurs options pour créer son entreprise.
Mais face aux défis quotidiens de l’entreprenariat et à ses enjeux, qu’en est-il du choix entre création ou reprise ?
En effet, préférez-vous risquer une partie de votre patrimoine personnel pour reprendre une structure existante ou bien partir de zéro et en créer une nouvelle ?
Création ou reprise d’entreprises, tout dépendra de la nature de votre projet personnel, de vos capacités financières et techniques et enfin de votre personnalité.
Reprendre une entreprise représente une aventure stimulante et nécessite une préparation approfondie. Voici quelques points clés à considérer :
- La reprise ou la transmission d’entreprise nécessite une alchimie particulière : êtes-vous prêt pour cette étape ?
La réussite d’un projet de reprise ou de transmission d’entreprise implique la convergence de plusieurs facteurs clés : l’opportunité, la capacité financière et la relation cédant-acquéreur.
Disposez-vous des compétences nécessaires pour identifier les petites structures disponibles à l’achat ? Savez-vous comment identifier celles qui sont à céder ? Allez-vous passer par un cabinet spécialisé dans les cessions d’entreprise ?
- L’évaluation des risques nécessite de rester lucide
L’appréciation des risques est un aspect à bien étudier car souvent il est inversement proportionnel à la perception du porteur de projet. Dans le cas d’une création d’entreprise, l’aventure partant de zéro, le risque paraît plus important. En réalité, il peut être plus facile à maîtriser car les dépenses sont faites au fur et à mesure.
Dans une cession d’entreprise, partir d’un fonds de commerce existant rassure en général les repreneurs. Toutefois, l’engagement de départ est plus important. En cas de difficulté, la responsabilité du dirigeant peut être plus facilement mise en cause. Par ailleurs, une garantie d’actif et de passif (GAP) est généralement signée entre l’acquéreur et le cédant pour limiter les risques liés à la reprise.
- L’accompagnement du cédant facilite la transition
La transition est souvent facilitée par une période d’accompagnement du cédant, dont les conditions sont formalisées par une convention de tutorat.
- La garantie de rémunération : un gage de sécurité pour le repreneur
Un projet de reprise d’entreprise offre généralement une meilleure vision sur l’avenir ainsi qu’une meilleure sécurité financière pour le repreneur, au moins dans un premier temps.
- Le financement est facilité en cas de reprise
Les partenaires financiers (banques, investisseurs, associés, etc) peuvent se baser sur des éléments concrets et factuels pour financer la reprise d’une entreprise. Ceci rend l’emprunt plus facile à obtenir tout comme les intérêts à négocier.
- Le support des équipes existantes : un rempart contre la solitude
Une reprise d’entreprise évite souvent au créateur de se retrouver seul. Les équipes existantes permettent au dirigeant de se décharger de certaines fonctions pour pouvoir se concentrer sur sa mission et ses nombreuses responsabilités : stratégie, financement, organisation, partenariats, innovation, management, développement de l’activité …
- l’héritage des processus établis : un gain de temps
Reprendre une entreprise existante signifie également hériter de ses processus et systèmes opérationnels déjà en place. Cela peut s’avérer être un avantage considérable, réduisant le temps et les efforts nécessaires pour établir de nouvelles méthodes de travail.
- l’existence d’une base de clientèle : une longueur d’avance
Une entreprise établie vient avec une base de clientèle existante faisant partie du fonds de commerce. Cela peut fournir un avantage majeur par rapport à la nécessité de construire une clientèle à partir de zéro.
Attention toutefois, en fonction du secteur d’activité, de la personnalité du précédent dirigeant, de la manière dont il a construit ses relations commerciales, il est possible qu’une fraction plus ou moins grande de la clientèle cesse de faire appel à l’entreprise une fois l’entreprise cédée. Il faut en avoir conscience et essayer d’évaluer l’importance de l’intuitu personnae dans la clientèle rachetée.
Échanger avec des créateurs et des repreneurs d’entreprise vous permettra de recueillir différents avis pour vous faire votre propre opinion.
Néanmoins, votre choix final se fondera avant tout sur le choix de vos propres critères et de leur ordre d’importance.
Une autre option est possible pour les créateurs d’entreprise : intégrer un réseau de franchise. Cette option est intermédiaire entre la création ex nihilo, et la reprise d’une entreprise existante. Elle permet de se lancer dans la création avec l’accompagnement du franchiseur, en bénéficiant d’une enseigne connue, d’une expérience, et d’éléments de supports (marketing, commerciaux…). Il faut veiller toutefois à évaluer la qualité du franchiseur, son réseau et les conditions contractuelles…
En résumé, trois possibilités :
- la création d’une entreprise
- la reprise d’une entreprise existante
- ouvrir une franchise en intégrant un réseau de franchise
Nous nous concentrons dans le reste de l’article sur la création d’une entreprise ex nihilo, c’est-à-dire en partant de rien.
Etape 3 : trouvez une idée et formalisez le projet d’entreprise
Avant de se lancer dans un projet aussi impliquant que celui de créer son entreprise, il est nécessaire de trouver une idée porteuse et formaliser le projet.
Deux phases sont nécessaires pour trouver une bonne idée d’entreprise :
- trouver une idée
- s’assurer qu’elle est pertinente
Comment trouver une idée de création d’entreprise ?
Tout le monde n’a pas la capacité de créer des iPhone ou de créer des groupes comme Facebook, LVMH ou OVH ( et toutes les entreprises ne sont pas destinées à devenir des multinationales…)
Une bonne idée est d’abord celle qui vous correspond. Elle doit soutenir un projet d’entreprise en phase avec votre personnalité et vos attentes.
Et les possibilités sont illimitées. Ouvrir un restaurant, créer une société de conseil, devenir votre propre patron dans le bâtiment, développer une activité commerciale ou artisanale, vous lancer dans le transport, ouvrir une franchise… A vous de sentir ce qui vous anime le plus.
Partez de votre propre personne et explorez un sujet qui vous motive et fait monter en vous l’envie de changer certaines choses ou de les améliorer.
Ainsi vous pouvez vous demander :
- Quels rêves est-ce que je souhaite réaliser ?
- Quels objets ou services utiles pourrai-je développer ?
- Y-a-t-il un service observé à l’étranger que je ne retrouve pas dans mon pays de résidence ?
- Quelles innovations techniques me permettraient de créer un nouveau service ?
- Y a-t-il des causes, des envies, des énervements, des injustices qui me tiennent à cœur et que je souhaiterais améliorer ou résoudre ? Si oui, comment ?
- Mes proches ont-ils des besoins ?
- Qu’est-ce qui me pose problème ou me complique la vie au quotidien ?
- Ai-je des compétences ou des talents spécifiques qui peuvent être utilisés à titre professionnel ? Qu’est-ce que les autres disent de moi ?
- Ai-je des attentes pour une nouvelle direction professionnelle ?
- Mes ambitions et objectifs personnels peuvent-ils contribuer à ma recherche ?
Pour alimenter votre inspiration, soyez observateur. Les problèmes à résoudre et les tendances sont partout. Soyez à l’affût des tendances, des nouveaux concepts ou produits. Regardez autour de vous et échangez avec votre entourage : y a-t-il un commerce ou un pas de porte à reprendre avec du potentiel ? Pensez au digital. Certains métiers ont connu un nouveau souffle grâce au numérique.
Les 5 conditions d’une idée pertinente
1) Être adaptée à vos attentes
Une bonne idée de création d’entreprise doit correspondre à votre personnalité, vos contraintes, vos envies, vos ambitions…
2) Répondre à un besoin
Les coachs de start-up appellent cela le « pain point » ou point de douleur. Pour être intéressante, vous devez combler un manque ou solutionner un problème existant et identifié.
Le paint point s’exprime différemment en fonction du secteur : si vous souhaitez ouvrir un restaurant, le « problème » à résoudre peut-être le manque d’un restaurant japonais dans un quartier déterminé. Toutefois, il est possible d’ouvrir un restaurant japonais dans un quartier qui en a déjà, mais il faudra alors placer une attention particulière sur le point n°3.
3) Être différenciée / différenciante
Une bonne idée doit émerger parmi les solutions déjà existantes et apporter une valeur ajoutée supplémentaire aux clients. Ce bénéfice client peut être plus important ou différent.
4) Être en adéquation avec le marché.
Pour qu’une idée se développe, il faut que le couple produit-marché ait du sens en termes de taille, de timing, de réactivité … et que le marché soit accessible.
5) Être convenablement mis en œuvre.
Créer son entreprise, c’est avant tout savoir mettre en œuvre un projet avec brio : 90 % de la réussite de votre projet se situe dans la qualité de l’équipe fondatrice et dans l’exécution. Si la qualité de l’idée est importante, elle représente moins de 5% de la réussite.
Préparez votre projet
Après la phase d’idéation vient celle de la confrontation au terrain. Trouver une idée d’entreprise n’est en effet pas suffisant. Pour qu’elle puisse fonctionner, il faut désormais en explorer tous les aspects avant d’en évaluer l’adéquation avec un besoin et la valeur ajoutée sur un marché cible.
Formalisez votre idée
Pour dégager l’essence de votre projet d’entreprise et ses contours, vous devez vous concentrer sur l’essentiel. Vous pourrez ensuite le présenter ou le pitcher devant des investisseurs, des fournisseurs ou des clients.
Pour cela, vous pouvez structurer votre présentation en 5 points :
1) Pourquoi avez-vous imaginé/eu cette idée ?
Cela permet de comprendre d’où elle vient et quelle est la nature du besoin ressenti.
2) Quelle est votre proposition de valeur ?
Votre proposition de valeur démontre de façon claire la manière unique à votre entreprise de répondre aux besoins de vos clients.
3) À qui s’adresse votre produit ou service ?
Indiquer à qui votre offre va s’adresser en évitant les termes généralistes (les vacanciers, les étudiants …). On parle de persona pour définir votre client cible type.
4) Quelles sont les solutions concurrentes ?
Avoir des concurrents est bon signe, cela signifie qu’il existe un marché. Par contre, il faut montrer que vous les avez identifiés et étudiés et présenter vos avantages, votre différenciation.
5) Quels sont vos besoins ?
Indiquez où en est votre projet et précisez ce dont vous avez besoin pour continuer.
Évaluez sa pertinence auprès des clients et des utilisateurs
Une fois votre idée prête, présentez-là à toutes les typologies d’intervenants que cela pourrait concerner.
Qu’ils soient réalisés en direct ou par internet (réseaux sociaux, enquêtes …), ces échanges sont souvent très riches et instructifs. Vous vous verrez conforté sur un certain nombre de points et remis en cause sur d’autres.
Cela vous aidera aussi à adapter, hiérarchiser et planifier la mise en place des différents aspects de votre plan. Soyez exigeant lorsque vous évaluerez sa pertinence et rappelez-vous ! Une idée n’a d’intérêt que si elle apporte un bénéfice client supérieur et facilement identifiable comparé à ce qui existe déjà sur le marché.
Remarque : il convient de différencier le client et l’utilisateur afin de pouvoir valider l’intérêt de votre auprès de chacun d’eux. Le client étant celui qui paie et l’utilisateur celui qui utilise le produit ou le service en question.
Par exemple, en ce qui concerne l’achat d’un jouet, les parents représentent les clients et les enfants les utilisateurs. Certains projets nécessitent aussi l’avis d’éventuels prescripteurs. Dans le cadre de notre exemple, les professeurs ou les accompagnants (médecins, famille, amis, pédiatres, …) peuvent jouer le rôle de prescripteur.
Lancez votre projet de création d’entreprise
Lancer le projet de création signifie de réfléchir à votre idée en tant que telle, mais également de gérer les différents aspects annexes : la transition entre votre vie salariée, et votre vie d’indépendant, la question de la rémunération, des compétences requises…
Voici une série de questions à clarifier avant de vous lancer :
- Comment allez-vous vous libérer de votre contrat de salarié ? Quelles sont les solutions envisageables : rupture conventionnelle, congé création, cumul d’activité, portage salarial … ? Quelle est la solution la mieux adaptée ?
- Comment allez-vous financer votre rémunération et les dépenses nécessaires ? Quelles aides de l’état à la création allez-vous solliciter ? Financement personnel, indemnisation chômage (maintien des ARE, ARCE, ACCRE), banque, investisseurs, aides régionales (NACRE, …)?
- Comment allez-vous mener le plan ? Quelle protection pour vos biens ? Pensez-vous vous associer ?
- Votre projet a-t-il besoin d’être protégé (idée, concept, marque, nom de domaine …) ?
- Quelles sont les compétences requises (techniques, marketing & communication, gestion, RH …) ?
- Quels sont les points névralgiques (réglementations, diplômes ou formations obligatoires, accréditations et autorisations, intermédiaires incontournables …) ?
- Quels sont les investissements nécessaires ?
Il faut ensuite se lancer, l’idéal est de :
- trouver un lieu propice à la création où vous pourrez travailler et échanger avec d’autres entrepreneurs ;
- définir un plan et une stratégie. Cela passe par la clarification des grandes étapes de votre démarche.
Etape 4 : Evaluez la faisabilité commerciale de votre projet
Créer une entreprise doit nécessairement passer par une étape incontournable : s’assurer du potentiel commercial du projet.
Partir de ses envies pour trouver une idée de création d’entreprise, oui. Mais encore faut-il vérifier qu’elle réponde à un besoin, résolve un problème ou comble une envie. Prendre du recul vous permettra de vous mettre à la place du consommateur qui doit accepter de dépenser son argent. Pour cela le service proposé peut répondre à :
- un besoin : manger, se déplacer, s’habiller, s’abriter, se protéger…
- un problème : trouver un lieu de vacances, enlever une douleur, gagner du temps…
- une envie de se faire plaisir (détente, sport, loisirs…)
L’analyse du marché est une étape incontournable qui ne doit en aucun cas être sous-estimée. Notez qu’on parle bien d’analyse du marché et non d’étude de marché. L’étude de marché étant l’un des outils possibles pour réaliser l’analyse du marché.
L’étude de marché et de faisabilité
L’étude de marché vous permet de caractériser votre marché cible :
- À qui vais-je vendre ?
- Quels sont mes concurrents ?
- De quelle taille est mon marché, quelle est sa segmentation ?
- Mon projet est-il réalisable ?
Cette étape permet de définir le marché et d’identifier votre stratégie commerciale.
Toutefois, identifier un besoin à combler ne suffit pas. Votre idée d’entreprise doit ensuite y répondre avec caractéristiques essentielles elles aussi :
- Répondre au besoin identifié avec une plus grande valeur ajoutée que la concurrence : rapidité, disponibilité, ergonomie, prix attractif, durabilité, etc. Cette valeur ajoutée contribuera au positionnement marketing unique de votre entreprise et davantage de résilience sur son marché.
- Présenter un modèle économique viable. C’est évidemment un point essentiel pour toute création d’entreprises.
Besoin – Proposition de Valeur – Modèle Économique : le triptyque qui représente la clé de voûte de votre projet entrepreneurial
Aucun projet d’entreprise ne se développe s’il ne répond pas à un besoin et ne génère pas de revenus suffisants. La grosse erreur de nombreux entrepreneurs consiste à être convaincu de la pertinence de leur idée sans l’avoir suffisamment vérifiée auprès de leurs futurs clients. Cela consiste à s’aveugler sur sa pertinence en “ tombant amoureux de son projet ”.
Comment maîtriser le risque commercial ?
Maîtriser les risques liés à un projet entrepreneurial consiste en premier lieu à :
- identifier un besoin existant sur un marché précis
- élaborer une offre commerciale (proposition de valeur) qui répond au besoin identifié et se différencie des offres existantes
- concevoir un modèle économique viable et pérenne sur le plan financier.
Notez que la notion de risque est fortement liée à ces trois notions. Bâtir un projet entrepreneurial sur la base d’un problème identifié, d’un marché connu est moins risqué que de lancer une entreprise (généralement une startup) sur les bases d’un marché et d’un modèle économique inexistants.
Bien évidemment le risque commercial ne constitue pas le la seule composante du risque entrepreneurial, les risques techniques, humains, financiers, … restent présents.
Définitions :
- Le modèle économique : cela consiste décrire comment votre entreprise gagne de l’argent. Cela définit ce que l’entreprise va vendre, à quel client, dans quel but, comment, c’est-à-dire de quelle manière, et pour quel bénéfice ?
- La proposition de valeur : c’est la valeur ajoutée que l’entreprise propose à ses clients, ce qui va la différencier des autres produits/services existants.
- Le besoin ; c’est le paint point, la douleur chez vos clients que vous cherchez à résoudre.
Comment limiter le risque commercial ?
Dans ce domaine, l’avis des clients représente le juge de paix. La meilleure solution consiste à connaître le marché, identifier de manière précise le(s) besoin(s) client et élaborer une offre compétitive et économiquement viable qui lui réponde.
Certains outils comme le design sprint aident les créateurs à tenir compte des avis clients tout au long du processus d’élaboration du projet. Ce sont généralement des processus itératifs qui suivent une méthodologie éprouvée.
Choisir votre accompagnant
Se faire accompagner améliore grandement les chances de succès. Le créateur peut trouver de l’aide auprès de professionnels (BGE, CCI, avocats, experts-comptables …) ou auprès d’accompagnants personnels comme ses amis ou un membre de sa famille. L’important est d’avoir des regards extérieurs qui permettent d’éviter de traiter des sujets non stratégiques et chronophages. Attention, avoir trop d’accompagnants augmente la difficulté de choisir entre les différents avis.
Besoin d’un conseil spécialisé pour votre entreprise ? Le Blog du Dirigeant vous propose de joindre des avocats spécialisés en droit des affaires, droit des sociétés ou fiscalité en quelques minutes afin qu’ils répondent à toutes vos questions sur la création d’entreprise et ses particularités !
Étape 5 : élaborer l’offre commerciale et réalisez votre business plan
C’est parce que vous avez clairement identifié le besoin, préparé votre proposition de valeur et établi votre modèle économique que vous pouvez (enfin) vous lancer dans la conception de votre offre.
Elaboration de l’offre commerciale
Concevoir l’offre commerciale consiste bien souvent à réaliser des choix. Les contraintes techniques, commerciales, temporelles, budgétaires imposent de faire des choix.
Si il est important d’avoir une vision à long terme des différents produits ou services qui seront proposés par l’entreprise, les contraintes évoquées restreignent souvent l’offre de départ. Il faut veiller à bien définir quel est le besoin auquel on souhaite répondre pour proposer une offre appropriée au besoin, qu’il sera possible d’élargir par la suite une fois l’entreprisée lancée.
De plus en plus de créateurs s’appuient sur les méthodes utilisées par les startupers pour élaborer leurs offres. Si dans la plupart des cas, le bon sens peut suffire, les évolutions technologiques imposent de plus en plus un travail d’élaboration de l’offre plus complexe. Notamment pour ce qui est des projets innovants. Les méthodes itératives ainsi que les outils tels que le Design Thinking, le Design Sprint, … contribuent alors à trouver des solutions pertinentes aux yeux des clients potentiels.
Une fois l’offre finalisée, le(s) fondateur(s) dispose(nt) de l’ensemble des éléments (quantité, qualité et prix des matières nécessaires, partenaires clés, compétences, temps de fabrication, organisation, investissements, tarifs, processus de production, ….) pour synthétiser son projet dans un document essentiel , le business plan.
Le business plan
Le business plan est bien plus qu’un simple dossier de présentation et de communication. Sa conception et sa rédaction contribuent à la mise en œuvre du projet et à la validation du modèle économique. Il permet de se poser les bonnes questions. Il faut être simple et pratique, ne pas chercher à compliquer et aller tout simplement à l’essentiel ! N’oubliez pas de rester agile et d’avoir des charges adaptées et adaptables, il faut pouvoir durer !
Pourquoi faire un business plan ?
Réaliser un business plan est essentiel, il permet de marquer les étapes de votre plan et sert d’outil de communication auprès des partenaires potentiels (associés, banquiers, investisseurs …) en mettant en évidence sa faisabilité, son potentiel et son intérêt économique.
Le Business Plan sert aussi de feuille de route au créateur : tous les entrepreneurs vous le diront, rien ne se passe jamais comme indiqué dans le business plan. Toutefois, rédiger ses idées sert à clarifier les choses, être certain d’avoir identifié tous les potentiels obstacles et problématiques, et de pouvoir s’y référer par la suite.
Que contient un business plan ?
- La problématique (ou pain point) à résoudre, et la solution imaginée ;
- Les conclusions de l’étude de marché ;
- Les informations économiques ;
- La présentation de l’équipe fondatrice qui aura en charge le développement de la société ;
- Un volet financier, ou prévisionnel, dont l’objet et de mesurer la rentabilité économique et financière attendue ;
- Un plan de financement ;
- Ce dont vous avez besoin pour développer.
Comment réaliser facilement mon business plan ?
Le business plan est un outil primordial au sein d’une création d’entreprise. Des plateformes en ligne proposent leurs services afin de le réaliser de la façon la plus pertinente et adaptée à vos besoins. Il est également possible de partir d’un modèle fourni par les plateformes pour bénéficier d’une base solide, qui sera à personnaliser avec les données et particularités liées à votre projet.
Il est possible de le construire en étant accompagné d’experts. Si cela engendre un coût, il est néanmoins préférable de vous assurer de sa pertinence afin de bénéficier d’un outil de communication convaincant et efficace.
Retrouvez ici la liste des plateformes établie par le Blog du Dirigeant vous proposant de vous accompagner dans la réalisation de votre business plan !
Deux remarques importantes
Le Business plan est bien plus qu’un document marketing pour trouver des partenaires financiers, négocier un emprunt ou trouver un associé. Pour un entrepreneur, réaliser un plan d’affaires, c’est s’attacher à clarifier chacun des aspects du projet. C’est bien souvent en réalisant son business plan que le dirigeant s’aperçoit de la nécessité de faire évoluer certains de ses choix initiaux.
Avec le prévisionnel, il évolue et s’affine avec le temps. En réalisant ses prévisions financières et en équilibrant son modèle économique, le futur dirigeant étudie différentes options. Il commence à appréhender la gestion de son projet au travers de diverses questions comme : quel est l’impact d’une embauche sur le résultat ? Que se passe-t-il si j’augmente ma marge de 3% ou si le CA baisse de 10% ? Que faire si je ne réalise que 60% de mes prévisions la première année ? Comment réagit mon BFR si mes clients me paient à 60 jours ?
Etape 6 : protégez votre projet de création
Comme nous l’avons vu précédemment, la réussite d’un projet de création passe par l’échange et le partage. Il existe un risque réel de voir votre idée d’entreprise copiée, en particulier pour les projets innovants.
Soyez vigilant, et ne présentez que le minimum. Par ailleurs, étudiez rapidement les solutions permettant de la protéger :
- Y a-t-il une innovation à protéger par enveloppe Soleau ou un dépôt de brevet à l’INPI ?
- Faut-il faire des recherches de brevet ?
- Faut-il déposer une marque à l’INPI, faire une recherche d’antériorité, acheter un nom de domaine ?
- Que peut-on dévoiler et que faut-il éviter de dire ?
- Faut-il prévoir de faire signer un accord de confidentialité aux lecteurs ?
- Le code utilisé par les développeurs leur appartient, il peut être intéressant de s’assurer que les conventions ou les contrats qui lient les associées ou les étudiants avec le projet ne leur permettent pas de revendiquer des droits a posteriori.
- Certains financements comme l’émission d’obligations convertibles peuvent amener le porteur de projet à se trouver dépossédé de son entreprise au profit des investisseurs. Une étude sérieuse des aspects juridiques est essentielle.
Remarques :
Évoquée rapidement, cette phase peut paraître secondaire, pourtant certaines start-ups se trouvent en litige avec des associés ou des collaborateurs (contributeurs, stagiaires …) qui revendiquent la paternité d’une partie de la valeur de l’entreprise, du code informatique, ou d’une marque …
Par ailleurs, les investisseurs potentiels s’intéressent de près à la manière dont le concept a été protégé. Un projet correctement protégé est mieux valorisé, car une bonne protection réduit les risques liés à l’investissement.
Conseil LBDD : si les démarches de protection, dépôt de brevet et enveloppe Soleau sont dématérialisées, il est possible de se rendre à l’INPI pour obtenir un rendez-vous avec un conseiller qui saura vous renseigner et vous guider sur les démarches à effectuer pour bénéficier d’une protection.
Etape 7 : recherchez votre financement
La partie chiffrée du business plan permet de déterminer les besoins financiers nécessaires au lancement et au fonctionnement de l’entreprise. Charge au créateur de trouver la source de financement la plus adaptée parmi :
- L’apport personnel qui engage votre propre patrimoine,
- La love money qui provient de vos proches,
- L’emprunt bancaire,
- Les aides locales, régionales ou nationales,
- L’appel à des investisseurs extérieurs (actionnaires, Business Angel, prêts d’honneur…).
Dans la plupart des cas, le projet prendra plus de temps à démarrer que vos prévisions, prévoyez large pour y faire face.
Les phases de financement
On peut distinguer deux phases de recherche de financement. La première consiste à financer l’élaboration du projet, la seconde concerne le lancement de la société en création et son développement.
Comment un créateur peut-il financer la période d’élaboration de son projet ?
Les créateurs d’entreprise peuvent solliciter de nombreux organismes et associations pour obtenir des aides pour financer leur projet. Ces aides sont parfois couplées avec une proposition d’accompagnement qui contribue à structurer la démarche du créateur. Les aides financières peuvent avoir des objectifs spécifiques et être accordées sous conditions.
Un porteur de projet peut solliciter des aides pour :
- Maintenir une rémunération minimum ou réduire les charges sociales du dirigeant : pôle emploi – URSSAF : maintien des ARE, ARCE, ACCRE, NACRE.
- Des aides européennes ou régionales peuvent être allouées.
- Certaines associations et/ou organismes (BPI France, France initiative, réseau entreprendre, Adie …) accompagnent et aident financièrement les créateurs via des prêts à taux zéro ou le microcrédit afin de garantir une partie de leurs emprunts Certains projets innovants peuvent bénéficier d’aides à l’innovation ou de crédits d’impôt (Statut JEI, CIR, …) de la part du gouvernement, de certaines associations ou de grandes entreprises et parfois des régions.
- Certaines aides à l’embauche peuvent accompagner les jeunes pousses qui recrutent.
Pour monter son entreprise à moindre coût, il faut aussi considérer les solutions périphériques (crédit-bail, exonérations de charges (ZFU, exonérations fiscales et sociales …) et faire limiter les dépenses notamment jusqu’à ce que le modèle économique soit établi et opérationnel.
Il faut donc faire la chasse à toutes les dépenses inutiles et s’attacher à dépenser le moins possible. D’où l’importance de négocier les tarifs avec les prestataires (avocats, experts-comptables, agence Web …) et à privilégier, lorsque c’est possible, les prestataires en ligne.
De plus en plus de services en ligne émergent ces dernières années afin de proposer des offres d’accompagnement ponctuel ou régulier aux créateurs d’entreprise. Il est désormais possible de faire appel à un comptable en ligne : cette solution permet d’automatiser votre traitement comptable pour réduire vos honoraires finaux. Ces solutions séduisent de plus en plus d’entrepreneurs ces dernières années.
Remarque : les partenaires représentent généralement une aide importante pour le créateur d’entreprise. Toutefois, la qualité du partenaire joue sur de nombreux critères essentiels (pertinence des conseils, qualité des prestations, tarifs, …). Si les propositions sont souvent bien faites, elles laissent à penser que le service est avantageux et la qualité de l’accompagnement une évidence, ce qui n’est pas toujours le cas. Prendre le temps de choisir des partenaires de qualité représente un gain de temps et de stress important.
Choisir un partenaire sans l’avoir préalablement évalué relève de la fausse bonne idée compte tenu de la portée de leur intervention !
Recherchez des partenaires financiers pour financer son projet et assurer le développement commercial
Certains projets ont besoin de financements externes. Selon leur nature, ils peuvent nécessiter une contrepartie (garantie, caution …) ou une prise de participation. Parmi les principaux modes de financement existants, on trouvera :
- Les apports personnels pour créer son entreprise (capital et/ou compte courant),
- Les aides financières (aides, subventions, prêts d’honneur, dotation concours …)
- Les financements bancaires (emprunts, crédits court terme …)
- Les investissements d’acteurs externes (BPI, Investisseurs, Business Angels …)
- Les levées de fonds (capital-investissement …)
- Les financements innovants (crowdfunding, crowdlending …)
Quelques remarques :
- De nombreux concours et jeux permettent aux jeunes entrepreneurs de collecter des aides pour démarrer le projet. Ils offrent aussi une visibilité à la future entreprise.
- Le financement seul n’est pas suffisant. Monter son entreprise nécessite un accompagnement de qualité. En France il est possible de bénéficier d’aides mais surtout d’être accompagné par des acteurs de qualité (BPI France, Réseau Entreprendre, France initiative …).
- L’effet de levier financier est un concept qui consiste à consolider ses fonds propres pour augmenter le montant des emprunts. Plus les fonds propres sont importants, plus le montant des emprunts sera important.
En cas de reprise ou de cession, l’effet de levier (aussi appelé LBO) consiste à faire porter l’emprunt par une holding qui utilisera les dividendes versés par la filiale (société fille) en charge de l’exploitation pour payer les dividendes.
Etape 8 : Choisissez la forme juridique de votre entreprise, votre statut social et votre fiscalité
Même si des modifications ultérieures peuvent être apportées, définir le cadre juridique, social et fiscal dans lequel sera exercée l’activité est essentiel. Le choix du statut juridique conditionne de nombreux aspects de la vie de l’entreprise et de son dirigeant.
Il faudra se positionner sur :
- Le choix de la forme juridique : micro-entreprise EI, EURL, SASU, SARL, SAS ou SNC ?
- La manière de protéger son patrimoine personnel ;
- Le fait de créer seul ou à plusieurs. Faut-il créer seul, créer une société unipersonnelle, s’associer dès le départ ou prévoir l’entrée de futurs associés ?
- Le statut social du dirigeant et les cotisations sociales qui en découlent : Quel statut choisir pour lancer mon entreprise : portage salarial, auto entreprise, TNS (Travailleur Non Salarié)qui dépend du RSI ou assimilé salarié pour être affilié au régime général (URSSAF) ?
- Le régime fiscal (Impôt sur le Revenu ou Impôt sur les Sociétés),
- L’objet social et la raison sociale qui délimite son activité,
- La rédaction d’un pacte d’associés.
- La rédaction des statuts juridiques
- La détermination du montant du capital social éventuellement
En effet, les conséquences de la forme juridique choisie sont nombreuses, comme :
- la protection sociale,
- la fiscalité,
- le fonctionnement de la gouvernance,
- la nature des relations avec vos associés,
- et d’autres encore …
Il n’existe pas une « meilleure forme juridique », mais des formes plus ou moins adaptées à un projet. Attention, si le choix de la forme de la société est important, il n’est pas l’élément essentiel. Le point clé c’est le projet, les associés.
Depuis quelques années, des solutions en ligne sont offertes aux créateurs. Les solutions proposées par les plateformes de création d’entreprise en ligne, les banques en ligne et autres sociétés innovantes sont souvent intéressantes et moins coûteuses.
Quelle que soit votre forme juridique, et même si l’ouverture d’un compte professionnel distinct de votre compte personnel n’est pas imposée, il est conseillé d’avoir un compte professionnel propre, afin de faciliter la gestion et la séparation des deux patrimoines. Les néo banques en ligne proposent d’en ouvrir à moindre coût, en ne sélectionnant que les options nécessaires à vos besoins. Si vous souhaitez être accompagné, un conseiller vous rappelle et vous accompagne dans cette formalité.
Attention :
Le choix de vos partenaires peut avoir des conséquences importantes. Pour naviguer parmi les offres, un minimum d’expérience est souvent important. Trop de précipitation peut aboutir à des dépenses mal maîtrisées ainsi qu’à une obligation de passer par des « partenaires », des plateformes qui rachètent vos données et vous contraignent à souscrire à des offres pas toujours adaptées à vos besoins.
N’hésitez pas à nous solliciter et à consulter nos offres comparatives pour vous aider à choisir le prestataire le plus adapté à vos besoins.
Remarque :
Quelles que soient les professions, les conséquences liées à ces différents choix sont non négligeables. Il est fortement conseillé au chef d’entreprise de se faire accompagner par un expert-comptable et éventuellement un avocat qui saura vous guider.
Etape 9 : Créez votre entreprise
Créer votre société (EURL, SARL, SASU, SAS) entraîne la naissance d’une nouvelle entité juridique appelée personne morale.
Remarque LBDD : Les termes entreprises et sociétés désignent des entités différentes. La création d’une entreprise, n’emporte pas création d’une personne morale, on dit que l’entrepreneur exerce en nom propre. De ce fait, une entreprise ne nécessite pas de statuts juridiques, ni de constitution d’un capital social. Une société, quant à elle, crée une personne morale distincte, qui nécessite des règles de fonctionnement (statut juridique), un patrimoine distinct (capital social…)
Cette démarche de création nécessite de suivre les étapes administratives suivantes :
Choisir le nom et accomplir les démarches
Si le choix du nom est important, sa recherche ressemble souvent à un casse-tête, il faut cependant relativiser. Certains comme Messieurs Peugeot, Renault et Michelin n’ont pas cherché bien loin, ce qui ne les a pas empêchés de réussir. Après avoir trouvé et protégé votre nom et votre nom de domaine, vous pouvez créer votre entreprise.
Vérifiez bien également lors du choix du nom qu’il n’existe pas d’entreprise ayant un nom se rapprochant de celui que vous voulez, dans la même zone géographique ou dans le même secteur d’activités.
Recherchez les éventuelles démarches réglementaires spécifiques à votre activité
Certaines professions sont réglementées, ou ont des obligations réglementaires. Si c’est le cas, il est important de se renseigner auprès des organismes professionnels concernés.
Rédigez vos statuts juridiques
La rédaction des statuts peut être plus ou moins souple en fonction du type de la forme juridique choisie.
À l’inverse des EURL et des SARL qui nécessitent une rédaction statutaire formalisée, les SASU et les SAS offrent une grande souplesse dans la rédaction de leurs statuts et par conséquent dans leur fonctionnement. Dans le cas d’une SAS ou SASU, il peut être pertinent de se faire accompagner par un conseil pour encadrer et bien comprendre les conséquences de chacune des clauses des statuts.
Rédigez un pacte d’associés
Dans le cas d’une association, il est primordial de rédiger le pacte d’associé, document servant à organiser les relations entre associés, et anticiper les éventuels désaccords. Même si la rédaction peut être désagréable car envisageant d’éventuels conflits, elle est toutefois indispensable pour organiser le fonctionnement et les pouvoirs de chacun des associés au sein de l’entreprise. On ne compte plus le nombre de sociétés fermées ou ayant mal finies, car les relations entre associés n’avaient pas été cadrées.
Il est préférable de signer le pacte d’associés avant la création d’entreprise, cela facilite les négociations et vous permet de faire marche arrière si les associés éventuels ne respectent pas ce qui avait été préalablement convenu.
Le capital social
Il est important, lors de la création d’une entreprise, de fixer un montant de capital social en adéquation avec le projet, un capital social trop faible est souvent la cause d’une création compliquée. Le capital n’est pas bloqué, il sera à disposition pour faire face aux premières dépenses. Il peut être libéré dès la création ou en plusieurs fois.
Le dépôt des apports
Le capital de la société peut être composé d’apports en numéraire et d’apports en nature. Leur dépôt est une étape fondatrice pour créer son entreprise.
La détermination du montant du capital, et son dépôt sur un compte bloqué jusqu’à l’immatriculation sont des étapes indispensables dans le processus de création, dans la mesure où l’attestation de dépôt de fonds est un document à fournir dans le cadre du dossier d’immatriculation.
En cas d’apports en nature, il peut être nécessaire, sous certaines conditions, de faire appel à un commissaire aux apports pour évaluer le montant de ces derniers.
Le choix d’un siège social et lieu de travail
Il faut faire la distinction entre le siège social de l’entreprise et votre lieu de travail. Si les deux notions peuvent désigner le même endroit, il est possible qu’ils soient distincts.
Le siège social désigne la localisation de votre entreprise d’un point de vue administratif, et légal. Ce sera l’adresse indiquée sur l’intégralité de vos documents, et désignera les institutions et administrations compétentes.
Il est possible d’avoir un lieu d’exercice de l’activité différent du siège social. Le lieu d’exercice peut être à différents endroits en fonction de vos besoins :
Être hébergé dans un environnement dédié aux jeunes entreprises (couveuses, pépinières …) permet de bénéficier de tarifs intéressants, de services associés, de suivis adaptés ainsi que d’un partage avec d’autres créateurs. Certains centres regroupent des entreprises sur un même thème, start-up, mode, jeux …
Il est aussi possible de faire appel à des services de domiciliation d’entreprise en ligne. Ces services proposent une domiciliation à l’adresse de votre choix. De la simple domiciliation, à la proposition de certains services annexes, comme la location de bureaux, ou la numérisation de votre courrier, choisissez les options correspondant à vos besoins !
La constitution du dossier d’immatriculation de l’entreprise
Toute personne peut constituer et déposer son propre dossier de création d’entreprise. La démarche est gratuite (sauf frais de constitution) auprès du guichet unique. Ce dossier se compose :
- Des documents liés au dépôt du capital (attestation de dépôt des fonds, rapport du commissaire aux apports),
- Des attestations prouvant que la réglementation a bien été respectée pour les professions ayant des obligations réglementaires (inscription, déclarations, formations, diplômes …),
- Des statuts définitifs signés par l’ensemble des associés, la nomination des dirigeants et le mandat permettant au représentant légal de réaliser les formalités de création,
- D’un avis de constitution pour les sociétés et d’un avis de création d’activité pour les entreprises individuelles dans un journal d’annonces légales,
- D’un chèque pour les frais de création,
- Des documents administratifs nécessaires à la constitution du dossier (P0, pièce d’identité, attestation de domicile …).
Cette démarche ne concerne pas les entreprises individuelles qui n’ont pas à rédiger de statut du fait qu’elles ne sont pas des personnes morales contrairement aux EURL, SARL, SASU, SAS et SA.
Mise en œuvre de votre stratégie
Il ne vous reste plus qu’à vous jeter à l’eau et faire preuve de bon sens, de persévérance et de souplesse. N’hésitez pas à vous entourer de personnes compétentes et de confiance. Un mentor, un comité d’accompagnement ou un professionnel à votre écoute sont souvent d’un grand secours.
Ce qu’il faut retenir en quelques mots
Une fois les formalités administratives effectuées, le greffe du tribunal de commerce et les administrations enverront au siège social de la jeune entreprise l’ensemble des éléments administratifs indispensables à son fonctionnement (numéro d’immatriculation au RCS, extrait K-bis, numéro SIRET, SIREN, code APE …)
Votre société sera officiellement créée une fois son immatriculation au RCS obtenue.
Votre extrait K-bis vous servira, par exemple, à débloquer le capital social de la société. Il vous permettra de créer votre compte professionnel définitif et d’utiliser les fonds.
Maintenant que la création d’entreprise n’a plus de secret pour vous, l’équipe du Blog du Dirigeant vous souhaite d’être le nouveau Google !
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Laurence2 mai 2023, 10:40Bonjour ! Merci pour cet article !
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Alban2 mai 2023, 10:12Super article ! Grâce à votre article je me sens plus à l'aise dans l'idée de me plonger dans la création d'entreprise ;)
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HADJ29 septembre 2022, 10:09Bonjour, Ce blogue m'aide beaucoup à avancer dans mon projet d'entreprise. Quels sont les démarches à faire pour la création ? Merci
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Laurent Dufour10 octobre 2022, 18:41Bonjour, Voici un article qui peut vous aider à créer facilement : https://www.leblogdudirigeant.com/formalites-de-creation-dune-entreprise/ Cordialement, L'équipe créer son entreprise leblogdudirigeant.com
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HADJ28 septembre 2022, 09:28Bonjour Merci beaucoup pour toutes ces précisions.
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Marie Lusset3 octobre 2022, 17:56Bonjour, C'est avec plaisir que nous vous renseignons ! Très cordialement, L'équipe créer son entreprise le Blog du Dirigeant !
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Etienne21 février 2021, 21:38Merci beaucoup pour cet article très complet. J'ai crée mon entreprise il y a 2 ans sans rencontrer de difficulté.
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Julien Hubert23 février 2021, 09:42Merci pour votre commentaire. L'équipe créer son entreprise LBdD
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