Après avoir amélioré les performances de grandes sociétés industrielles (Toyota qui est à l’origine du Lean Manufacturing, Peugeot, Renault, Athos Origin…) et des grandes sociétés de service comme les banques, le concept de « Lean Manufacturing » inspire les startups et devient le Lean Startup ! Loin d’être réservée aux entreprises des nouvelles technologies, il est au contraire […]
Comment créer sa start-up ?
La digitalisation de notre économie offre la possibilité à de nombreux entrepreneurs de créer leur start-up. Toutefois, créer une société ne s’improvise pas, notamment lorsque le projet est innovant.
Préparer son projet de création de manière méthodique augmente sensiblement le taux de réussite. Cet article, issue de notre expérience personnelle et de nos rencontres avec de nombreux entrepreneurs innovants, explique comment créer une start-up et apporte des conseils concrets pour vous aider dans votre démarche.
Qu’est-ce qu’une start-up ?
Les start-ups sont de jeunes entreprises, le plus souvent innovantes, qui disposent de perspectives de croissance forte. Elles utilisent souvent les avancées technologiques pour proposer de nouveaux produits ou services qui peuvent modifier un marché en profondeur. Le plus souvent, leur développement passe par des financements importants afin de soutenir leur croissance rapide et explosive.
Souvent perçues, tout au moins lors de leur création, comme des trublions, ces jeunes pousses n’ont pas de modèle économique préétabli. Certaines parviennent à disrupter le marché, c’est-à-dire à en modifier les codes, les habitudes et surtout le modèle économique des acteurs historiques. C’est par exemple le cas de Blablacar dans le transport, Uber pour les taxis, Amazon pour la livraison à domicile, LaFourchette (devenu TheFork) pour la livraison de repas à domicile, Devialet dans les enceintes, Boursorama ou Qonto dans les banques, Alan dans les assurances, Free dans la téléphonie, etc….
Leurs point commun ? Une proposition de valeur axée sur la résolution d’un besoin insatisfait ou « pain point » qu’elles ont identifié. Leur intervention sur un marché en devenir ou existant contribue souvent à le rendre plus instable (banque, assurance, transport, …). Pour autant, lors de leur création, elles n’ont qu’une vague intuition sur la manière dont elles gagneront de l’argent et sur le niveau de rentabilité. Par contre, les fondateurs sont convaincu, à tord ou à raison, que la solution qu’il souhaitent mettre en place arrivera inévitablement sur le marché et veulent être les premier à la mettre en œuvre.
L’une des caractéristique des sociétés innovantes est que celles qui ne parviennent pas à créer un business model rentable ont une durée de vie limitée. Elles nécessitent souvent une période d’incubation longue qui leur permet, à force de remise en cause appelés « pivots » de trouver leur modèle économique. Une fois la phase d’amorçage terminée, elles se développent souvent rapidement et se transforment en une entreprise plus conventionnelle avec toutefois des managements souvent novateurs.
Une start-up se crée souvent à partir d’une intuition, d’une idée. Son produit et sa cible sont rarement bien définis, il faut donc une grande adaptabilité et une grande flexibilité de la part du ou des fondateurs pour mettre en place une activité rentable et pérenne.
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Comment trouver une idée pour créer ma start-up ?
Comme nous l’avons évoqué, les start-up diffèrent des autres entreprises par le fait qu’elle ne connaissent pas à l’avance la manière dont elle va gagner de l’argent. Contrairement à aux professions libérales (avocat, expert-comptable, médecin, …) aux commerçants (boulanger, pharmacie, superette, …), aux artisans (menuisier, entreprise de BTP, …) ou aux industriels (chocolaterie, fromager, …) qui connaissent leur business model, le startuper part d’une feuille totalement blanche. Il ne dispose d’aucunes lignes ou petits carreaux pour écrire son projet !
Tout repose sur l’idée et sa mise en œuvre.
La réussite du projet ne s’appuiera pas uniquement sur la stratégie de création, les investissements et la bonne gestion. Elle reposera principalement sur la pertinence de l’idée, de la vision ou de l’intuition, sur la manière dont les fondateurs vont la transformer en projet et sur la qualité avec laquelle ils mettront leur projet en œuvre. Trouver une idée de création est un point de départ essentiel pour tout entrepreneur voulant créer une start-up mais il n’est pas suffisant.
Les attentes du marché, une source intarissable d’idées de création
Le marché est roi. Il décide si l’offre proposée par la start-up répond correctement à un besoin existant, émergeant voire parfois créé ou anticipé (en lançant le smartphone, Apple a créé un nouveau besoin).
Une idée de start-up consiste à trouver un pain point, c’est à dire une offre commerciale que le marché est prêt à acheter pour combler un besoin. Ce peut être un manque, une insatisfaction, une envie, une douleur, un plaisir, un agacement, un objet pratique, … Dans le cas d’un projet innovant, les entrepreneurs font généralement appel à la technologie pour apporter une réponse au besoin. La réussite dépend de la force avec lequel est ressenti le besoin, de la pertinence de la réponse apportée, de sa disponibilité et de son coût.
Avant de monter votre startup, pensez à mesurer la qualité de votre idée par une étude de marché. C’est un élément fondateur qui contribuera à valider la pertinence du projet et à comprendre les différents aspects du marché. Elle servira ensuite à élaborer la proposition de valeur et adapter les fonctionnalités du produit et/ou service aux attentes des clients.
Il n’est pas interdit d’être malin pour créer une entreprise … Etudier les tendances du moment permet aussi de trouver une idée intéressante (drop shipping, chaine YouTube, site internet, …), mais on est loin de la démarche start-up !
Améliorer une offre existante
Le monde des start-ups est à la fois en forte évolution et imparfait. Cela laisse la place à des améliorations. Copier et améliorer une idée existante est un moyen de trouver votre projet. Choisissez une idée novatrice sur un secteur qui ne s’est pas encore structuré et qui n’a pas explosé. N’hésitez pas à regarder ce qui se fait outre Atlantique, les américains ont généralement quelques années d’avance, ce qui cartonne chez eux pourrait bien arriver en France avec un peu de décalage.
Si l’idée est importante, sa mise en œuvre l’est tout autant. Financement, compétence de l’équipe, gestion, webmarketing de qualité, pertinence du business model, fonctionnalités de l’offre, stratégie commerciale, … de nombreux critères d’amélioration existent.
Remarque :
Copier une idée est tout à fait légal, par contre la contrefaçon, la concurrence déloyale, le débauchage, et la malveillance peuvent être sanctionnés
Quelle méthodologie adopter pour créer ma startup ?
Avoir de la méthode permet de gagner du temps et de l’efficacité. Si l’utilisations d’outil de gestion de projet (méthode Agile ou Scrum par exemple) peuvent être une aide précieuse, ces solutions n’intègrent peu les attentes client. Or, c’est un critère essentiel. Pour y remédier d’autres méthodes se sont développées. Le Lean startup, le design thinking et le design sprint sont des outils itératifs souvent utilisés par les startuppers pour développer un projet en adéquation avec la demande client.
Bien que la méthode soit un point essentiel, elle ne sera efficace que s’il existe un marché. Car, c’est bien la capacité des fondateurs à présenter une offre (produit et/ou service) répondant aux attentes du marché qui sera le réel moteur du succès. Pour cela il est essentiel de connaître le marché et d’élaborer une proposition de valeur adaptée aux segments de marchés cibles. Deux éléments apparaissent indispensables : l’étude de marché qui permet d’étudier et d’analyser chacun des aspects du marché et l’élaboration du business model qui permet de concevoir une activité rentable.
L’étude de marché
L’étude de marché ne sert pas uniquement à comprendre les différents aspects du marché. Elle est un élément fondateur de la stratégie d’entreprise. Savoir utiliser son étude de marché est un atout décisif pour de nombreux projets. Ainsi, ses conclusions pourront servir pour identifier les fonctionnalités essentielles, réaliser l’analyse SWOT, identifier les segments les plus porteurs et les plus rentables, créer une offre différenciante, ….
Le business model
Si la proposition de valeur doit répondre aux attentes du marché cible, elle doit aussi permettre à votre startup d’être rentable (taux de marge, coût de revient, …) et d’atteindre son seuil de rentabilité le plus rapidement possible. Pour y parvenir n’hésitez pas utiliser le business model Canvas et à le refaire régulièrement. Cet outil simple et rapide aide à identifier les éléments essentiels au développement de votre activité.
Développer votre efficacité personnelle
Améliorer son efficacité personnelle est un autre aspect à considérer. Pour y parvenir il est nécessaire de gérer au mieux son temps. Créer une startup amène les fondateurs à devoir traiter de nombreux sujets plus ou moins urgents et plus ou moins importants. Utiliser la matrice Eisenhower vous aidera à ordonner et planifier les tâches à réaliser. Elle vous aidera aussi à déléguer les tâches qui peuvent l’être.
Quelle forme juridique pour créer ma start-up ?
Entreprise individuelle, EURL, SARL, SASU, SAS, …il est possible de créer une start-up avec n’importe quelle forme juridique. Toutefois, la plupart du temps les projets innovants ou à fort développement comme les startups sont portés par une SASU lorsque le fondateur démarre seul et une SAS lorsqu’il y a plusieurs associés fondateurs.
L’intérêt de la société par action simplifiée réside dans :
- Sa souplesse juridique puisqu’elle permet une grande adaptabilité dans la rédaction des statuts et dans les outils qui en découle ;
- BSPCE, BSA, AGA, …
- utilisations des options,
- possibilité de personnaliser les organes de direction,
- …
- Une fiscalité intéressante :
- Option à l’IR,
- faibles frais de transmission,
- pas de charges sociales sur le versement de dividendes,
- …
- Des avantages spécifiques pour les créateurs :
- pas de cotisations sociales minimales,
- pas de risque de devoir rembourser les aides de Pôle emploi (ARE),
- permet de bénéficier de l’ACRE ,
- …
- Son adaptabilité capitalistique :
- elle offre la possibilité d’opter pour un capital variable pour assurer un financement progressif du projet startup,
- est aussi particulièrement adaptée aux augmentations de capital ainsi qu’aux éventuelles levées de fonds,
- l’entrée et la sortie d’associés peuvent être organisées afin d’éviter que le développement de la startup ne pâtisse pas d’un problème interne.
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Remarque :
Si l’utilisation des spécificités de la SAS peut être un atout pour une startup, elle nécessite impérativement le conseil d’un avocat chevronné qui saura négocier les points spécifiques et s’attacher à ce que la rédaction des clauses des statuts ne présente pas de risque pour les fondateurs.
Ainsi, la SAS permettra à la startup d’adapter son organisation et sa structure à chaque étape importante de son évolution.
Elle offre aussi la possibilité de protéger le savoir-faire de l’entreprise en verrouillant l’actionnariat. Démarche à privilégier au début de l’activité pour préparer les éventuelles levées de fonds.
Les fondateurs devront s’attacher à protéger leur pouvoir et leurs droits en utilisant les outils juridiques adéquats. Lors de la rédaction des statuts, il est essentiel d’envisager de prévoir :
- une clause de préemption qui donne priorité aux actionnaires existants pour racheter les actions que d’autres actionnaires souhaitent céder ;
- une clause d’agrément qui impose un accord préalable des fondateur pour toute entrée d’un nouvel actionnaire ;
- une clause d’incessibilité (ou d’inaliénabilité) : qui rend impossible toute cession d’action pendant un certain temps (10 ans maximum).
L’équipe, un atout essentiel pour lancer votre startup
La plupart des créations de startup se fondent à l’aide d’une équipe unie, complémentaire et qualifiée.
La difficulté que rencontre de nombreux fondateurs réside souvent dans la complexité d’attirer puis de conserver les talents nécessaires au développement du projet. Plusieurs solutions sont alors possibles.
Recruter les collaborateurs
La solution la plus simple consiste à recruter les personnes qui disposent de la compétence requise. Le recrutement peut être momentané (CDD, stage, contrat d’apprentissage, …) ou durable (CDI, temps partiel, …).
La qualité du recrutement représente un point essentiel dans la réussite du projet, chaque collaborateur doit pouvoir s’intégrer au mieux dans l’équipe en développant une attitude adaptable et flexible nécessaire aux activités innovantes.
Dans une startup, le manque de structure nécessite une implication personnelle pour réaliser de tâches « hors mission ». Développer une culture d’entreprise inculquant le dépassement de soi (remise en cause, sortir de sa zone de confort, curiosité, entraide, résilience à l’échec, …) est souvent un moteur pour la réussite entrepreneuriale.
S’associer pour le bien du projet
Fonder une entreprise à plusieurs associés
S’associer à plusieurs est une force. Cela permet la mise en commun de profils et de compétences spécifiques et complémentaires pour atteindre un objectif commun. La difficulté réside dans une répartition du capital social équilibrée qui tient compte des apports de chacun qui ne sont pas uniquement financiers. Ces derniers sont souvent humains et par conséquent variables dans le temps et difficilement quantifiables. Il est essentiel que le capital social détenu par les associés fondateurs soit réparti de manière équitable.
Si dans les entreprises classiques, la répartition du capital social se base sur les apports en numéraire et en nature de chacun, dans les startups, il est souvent nécessaire de prendre en considération l’apport personnel et l’implication de chacun dans le projet entrepreneurial. Ne pas y être suffisamment attentif est souvent à l’origine de ressentiments et de conflits futurs.
Accueillir de nouveau associés
Faire entrer un associé est un moyen d’étoffer l’équipe de manière durable et peu coûteuse. Associé un collaborateur au projet permet de le fidéliser mais aussi de s’assurer de son dynamisme et de sa contribution au développement de l’activité. Toutefois, tout est question d’équilibre et de maîtrise du timing.
Les outils permettant d’ouvrir le capital social
Il existe plusieurs instruments statutaires permettant d’ouvrir le capital social à des collaborateurs ou des partenaires que les fondateurs souhaitent retenir.
Faire un apport en industrie
Les compétences et les savoir-faire peuvent être valorisés durablement grâce à un apport en industrie. Cette solution est toutefois assez restrictive car elle est fortement encadrée (incessibilité des actions provenant d’un apport en industrie, limite à ne pas dépasser, …). L’intervention de juristes professionnels (avocat, commissaire aux apports) est vivement conseillée.
Attribuer des actions de la société
Les sociétés par actions (SAS, SA, …) offre la possibilité d’attribuer des actions gratuites (AGA) ou des bons de souscription d’actions (BSA, BSPCE, …). La plupart du temps les actions ou les bons sont accordés en contrepartie d’un critère spécifique (temps travaillé, CA apporté, compétence, …).
Le timsheet permet par exemple à chaque fondateur de comptabiliser les heures effectuées pendant une période. A la fin de la période, le total des heures effectuées donne droit à un nombre d’actions correspondant afin d’indemniser l’implication de l’associé.
Le capital variable facilité grandement l’utilisation de tels outils qui nécessitent des opérations sur capital spécifiques.
Faire un pacte d’associés
Le pacte d’associés permet d’organiser les relations entre les associés, d’aborder l’ensemble des aspects d’un arrangement et d’inscrire noir sur blanc les accords verbaux. Au moment de la création de la startup, les relations entre les fondateurs et les éventuels partenaires sont simples et sereines. C’est le moment idéal pour réaliser un pacte d’associé qui structure les conditions des accords.
Le pacte d’associés vient compléter les statuts, c’est un document juridique extra-statutaire qui sert à encadrer les relations entre les associés et éventuellement certains partenaires. Il est souvent utilisé pour encadrer les conditions d’entrée et de sortie des associés (clause de By or Sell, clause de Drag Along, clause de préemption, clause de vote, clause de Tag Along, …).
Il aide à anticiper chacune des causes d’un conflit qui pourrait naître entre associés. Il représente une protection pour les associés majoritaires et minoritaires.
Remarque :
Le pacte d’associé est complémentaire aux statuts. Il n’engage que les signataires et peut ne pas être dévoilé à l’ensemble des associés.
Le pacte d’associé permet donc d’adapter ses engagements en fonction de la spécificité du partenaire avec qui on le signe :
- avec un associé fondateur intégrera par exemple une clause de sortie conjointe. Cela permet aux fondateurs de sortir ensemble de la société.
- avec les investisseurs il peut par exemple conditionner ou limiter les prises de participations.
La rédaction d’un pacte d’associés est stratégique, elle nécessite le conseil d’un professionnel avisé et expérimenté qui saura comprendre les enjeux du projet et l’adapter à vos contraintes.
Financer la création d’une start-up
Comme toutes les créations d’entreprise, créer une startup entraîne des dépenses liées à la création de la société et à son fonctionnement. Le parcours du projet suit généralement plusieurs étapes : la conception, la préparation (ou incubation), le lancement (amorçage), le développement (accélération) et la croissance.
Le financement de la conception du projet
Concevoir un projet demande du temps mais peu de fonds. Le besoin de financement est généralement léger, il se comble au cas par cas par de petites dépenses prises en charge par les fondateurs.
Le financement de l’incubation
La préparation du projet peut donner lieu à certaines dépenses liées à des besoins techniques (élaboration d’un prototype, étude de marché, étude technique, conseil spécifiques, …).
Durant cette étape, les fondateurs se financent grâce à leur activité professionnelle, à leurs économies et/ou aux aides de Pôle emploi (Maintien des ARE, ACRE, NACRE, …). Il est possible d’intégrer des structures d’accompagnement (incubateurs, formations à la création d’entreprise, pépinière, couveuses, …) et parfois de bénéficier d’aides régionales spécifiques ou de participer à des concours de start-up. Certains concours permettent d’obtenir des aides financières intéressantes et de tester l’attrait que représente votre projet.
Le financement de l’amorçage
Le lancement de la startup passe par la création de sa structure juridique (EURL, SASU, SARL, SAS, …), cela entraîne des frais (Création d’entreprise, INPI, …). Le financement de l’amorçage, aussi appelé pré-seed, se fait en partie par l’apport de fonds propres (apport en nature ou en numéraire), parfois par la love money et le financement participatif (crowdfunding, crowdlending, …), mais aussi par l’emprunt bancaire. Dès lors que la structure est créée, différentes aides à l’innovation et à la création peuvent être accordées : prêts d’honneur (France initiative, réseau entreprendre, aides locales, Bpi France, …), cautionnement (Bpi France), subventions (Région, municipalités, …), ou des crédits d’impôts (sous conditions). Certains business Angels ou fonds d’amorçage acceptent de financer des projets à fort potentiel assez tôt.
Le financement de l’accélération et de la croissance
Dès lors que l’activité est lancée et que le modèle économique se stabilise, l’entreprise peut accélérer son développement en faisant appel à l’emprunt, à certains Business Angels ou à une levée de fond.
La plupart du temps l’emprunt et les Business Angels sont présent lors de la première levée appelée Seed, lors des séries A, B, C, … le financement se fait par levée de fonds consécutives.
Ou s’installer pour créer sa start-up ?
La digitalisation de notre économie offre des opportunités de création. De nombreux solutions s’offre aux entrepreneurs qui souhaitent créer leur startup. Pour choisir le lieu idéal pour implanter sa startup, la qualité de l’incubateur, ses spécificités et l’écosystème qui l’entoure sont des critères prépondérants.
Si Paris reste la ville qui comprend le plus grand nombre de startup, d’autres villes comme Lille (avec notamment Euratechnologies, plus gros incubateur technologique d’Europe, Eurasanté et la pleine image), Lyon ou Bordeau sont aussi très attrayant
Quels sont les principaux frais liés à la création d’une start-up ?
Créer une entreprise entraîne des frais. On pense notamment aux frais liés à la création de la société (formalité juridique, annoncé légale, pacte d’associés, ouverture d’un compte bancaire, assurances, inscription au registre des bénéficiaires effectifs, …).
Si ce frais sont obligatoires, ils peuvent être réduits. Nos tableaux comparateurs vous aideront à choisir les meilleurs partenaires pour chaque dépense et vous permettront de profiter de remises allant de 10 à 20% grâce aux codes promo que nous avons négocié.
Créer une startup nécessite souvent de faire appel à des conseils (expert-comptable et/ou avocat) ce qui entraîne des frais d’honoraires plus ou moins conséquents.
Créer une entreprise entraîne aussi des frais annexes indispensables comme
- Le dépôt de marque à l’INPI
- La rédaction des conditions générales de vente (CGV, CGU ou CGA)
- La création d’un site internet et la rédaction des mentions légales
- La domiciliation de l’entreprise
- Rédaction des contrats commerciaux,
- …
Pour anticiper l’ensemble de ces dépenses la réalisation d’un prévisionnel financier est une étape nécessaire.